La littérature gabonaise: une réalité.
L’existence de la littérature gabonaise n’est plus à prouver. Elle se donne à voir au travers d’un panel de textes qui s’épaissit au fil des publications locales ou non.
Il ne s’agit plus de s’interroger sur le comment dire? Mais de se pencher sur ce qui est dit et la capacité de ceci à se cristaliser dans l’imaginaire, à favoriser la reflexion, à dépasser le présent.
Des textes comme Histoire d’Awu ( Justine Mintsa), Fam ( Chantal Magalie Mbaz’oo Kassa, Interdit au féminin ( Honorine Ngou), Cueillez-moi jolis monsieurs ( Sandrine Bessora), L’Enfant des masques ( Ludovic Obiang), Le Cheminement de Ngniamoto ( Eric Joèl Békalé), La malédiction ( Sylvie Ntsame), Le voyage d’Aurore etc…sont autant de discours qui ne demandent qu’à être lus au même titre que des oeuvres écrites par des auteurs primés sur la scène international et dont le talent n’est pas unanimement reconnu par tous les lecteurs du monde.
Chacun doit lire et se faire sa propre opinion, qu’il sera capable de défendre muni d’un argumentaire performatif
Il va sans dire que la modernité avec son cortège de mots tels que la déconstruction, le deuil du personnage, la quête effrenée du néant …montre aujourd’hui quelques limites, dans la mesure où les lecteurs épient, quêtent davantage un message, une information susceptible d’étonner, de surprendre, d’instruire, etc. Le retour vers un texte qui dit quelque chose est plus qu’un truisme aujourd’hui.
Laissons à la littérature gabonaise la capacité de suivre son cours…
Et lisons la…
bsr jeunne gabonais fang d btm j’aime bien la litterature gabonaise mais je sais pas pourquoi elle n’est pas encore vraiment reconnue dans le domaine international a part quelques auteurs tel justne mintsa ou encore bessorat qui sont un peu connue pourtant elle est bonne cette litterature on doit l’etudiée dans les autres pays africains comme nous aussi utilisons ceux des pays ouest africains et autre je pense que si nous gabonais ne connaissons pas notre litterature c’est pask nous utilisons que des roman ouest africain et aussi pask ils sont trop cher les auteurs doivent revoir leurs prix je vous remerci
Bonsoir à tous!
Le ton est effet grave et la situation de la littérature Gabonaise indéniablement à changer. Je pense qu’au delà de la structure linguistique qui reste un langage connu des initiés, il y a d’abord l’approche vectorielle à promouvoir. En effet, la valorisation des us et coutumes du Gabon passe inéluctablement par sa vulgarisation au sein de son système d’enseignement. C’est donc à ce titre qu’intervient ce que d’aucun appellerait « la volonté politique ». Oui, je pense que le politique doit intégrer pourquoi pas imposer l’usage des oeuvres nationales à tous les niveaux d’enseignement. Cela aura le mérite non seulement de créer un engouement au sein de l’élite gabonaise potentielle rédactrice, mais en même d’entretenir les meurs du pays à travers les histoires contées. Il n’est un mystère pour aucun d’entre nous que les œuvres oust africaines apprises qui à l’école primaire, qui au lycée et peut-être aussi au supérieur pour ceux qui ont fait ces filières, nous ont apporté la connaissance de la culture de cette contré. On devrait s’en inspirer.
Quant au problème d’accès aux ouvrages, prière de m’en excuser là aussi car une fois encore le politique en est épinglé. Ailleurs les auteurs vivent de leurs oeuvres, au Gabon cela reste toujours du domaine de la pensée. Juste une piste de solution: Sur le prix de chaque ouvrage, l’état peut s’engager à endosser 50% à la vente de celui-ci. Ceci reviendrait à vendre aux usagés les oeuvres à moitié prix. Ainsi une partie du chemin aura été fait.
Je vous remercie de m’avoir permis de m’exprimer sur cette tribune. A bientôt.
il va sans dire que la litterature gabonaise s’étant d’année en année,et il est rassurant de savoir qu’elle commence à être connu à un certain niveau géographique.Ce que j’aime chez nos écrivains,c’est qu’ils peignent avec beaucoup de réalisme le quotidien de ses contemporains.Merci de nous permettre dedonner un point de vu.