Prisionnières d’un rêve: Douka Zita Alida
Prisonnières d’un rêve est le second roman de Zita Douka Alida.
Que nous dit-elle à propos de ses productions littéraires et de l’expression gabonaise » avoir la longue bouche »?
Auteur de Le cri de la liberté paru aux éditions Bénévents (2005).
Cette oeuvre est une invitation amicale lancée à tous ceux et toutes celles qui prônent le rapprochement entre les peuples, les individus et l’instauration d’un monde meilleur.
Tentative de réflexions philosophiques sur la nécessité de composer avec autrui, de le prendre en ami et ne plus le voir comme un ennemi, un adversaire. C’est être plus tolérant, plus généreux, plus humain dans cette société où les valeurs humaines sont en déperdition.
* Prisonnières d’un rêve paru en août 2007, aux éditions Publibook.
dans la continuité du premier roman où la trame principale recherche ce dialogue de culture, Prisonnières d’un rêve s’inscrit dans la multiculturalité . il relate l’amitié sincère et forte entre deux femmes d’origine et culture différentes, réunies par mues par le même destin.
Chin hua l’asiatique véhiculant sa propre hsitoire et Gabao l’africaine véhiculant la sienne, vont composer ensemble pour servir le continent noir et l’humanité, chacune apportant sa pierre à l’édifice pour se rendre plus utiles. Un roman d’évasion, de remise en question perpétuelle, une façon aussi de voir l’Afrique autrement , sous un regard nouveau.
http://zita_douka.publibook.com
**********************************************************************
« Avoir la longue bouche ».
A un moment ou à un autre de notre vie, nous avons été qualifié de « bouche trop longue » soit pour souligner les propos médisants qu’on a professé à l’égard des autres, soit pour nous inciter à mettre un peu d’eau dans notre vin du fait de nos propos virulents « toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ».
Mais Avoir la bouche trop longue peut-être aussi ce chemin que nous empruntons, pour crier tout haut ce que les autres pensent tout bas, pour dévoiler une vérité, pour lever le voile sur une page obscure de notre histoire, de notre vie, de notre société. Une façon de nous remettre en cause.
Et c’est cela la magie de l’écriture, de la littérature, de pouvoir percer les secrets les plus profonds et de les faire parâitre au grand jour.
Bravo à cette initiative prise par les compatriotes pour se sentir plus proches les uns des autres.