La plume et les mots du Gabon

sociolinguistique, discours, littérature, arts

14 octobre, 2007

Sylvie Ntsame

Classé dans : critique et analyse,publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 8:34

 

 sylvientsame.jpg Voici une plume féminine gabonaise que l’on pourrait qualifiée d’assez prolixe ( 3 romans en 3 ans). En effet, Sylvie Ntsame est auteur de trois romans dont les date de publication témoignent de cette envie manifeste de dire  ce qu’elle veut dire et ce en dépit des thèmes majeures et portant à polémique qu’elle aborde.

 Auteur de

-La fille du Komo, publié en 2005 aux éditions de L’Harmattan

- La Malédiction, publié en 2006 aux éditions de L’Harmattan

Mon amante, la femme de mon père, publié en 2007, aux éditions de L’Harmattan.

  Voici ce qu’elle nous dit à propos de l’expression  » Avoir la longue bouche« 

bonjour,

je vous adresse mes vives félicitations pour votre initiative combien louable puis qu’elle nous permerttra désormais d’avoir une tribune d’expressions, je souhaite longue vie à ce blog.

En ce qui concerne une femme à la longue bouche, il est mieux de restituer cette expression dans un contexte. on dit chez nous que quelqu’un a une longue bouche lorsqu’il se mêle des histoires d’autrui.

Une femme à la longue bouche colporte des choses: faits, paroles… c’est une femme palabreuse qui met la zizzanie autour d’elle.

Elle est à craindre, parce qu’elle peut vous mettre dans des problèmes à plusieurs niveaux. Il faut surtout l’éviter pour qu’on ne vous confondent pas.

N.B. : sait-elle seulement ce qu’elle fait? N’est-elle pas malade?  

personnellement, je crois qu’il faut peut-être lui faire comprendre que son comportement est contre nature, parce que chacun de nous doit pouvoir garder les secrets de ceux qui nous font confiance en se confiant à nous. Surtout ne pas se mêler de la vie des autres.

 Sylvie

 

Une réponse à “Sylvie Ntsame”

  1. Leslie dit :

    j’ai lu ‘mon amante la femme de mon père’.
    je dois dire qu’on se tire les cheveux en le terminant.
    l’histoire est bien construite, comme toujours avec Sylvie Ntsame.
    on lit le roman d’un trait.
    il y a beaucoup de sensibilité et de découvertes (sur la culture fang…)
    mais…
    on a toujours envie que les choses se passent autrement.
    je pense que l’auteur semble jeté la pierre aux deux protagonistes de l’affaire, alors que si on va au fond des choses, ils s’aiment, simplement.
    ça fait désordre c’est vrai, mais avec l’amour, c’est toujours ainsi.
    en tout cas, avec mes amies, on n’a pas fini d’en parler…
    en attendant le prochain.

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