La plume et les mots du Gabon

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29 juillet, 2008

Querelle quantitative et qualitative sur la littérature gabonaise

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 14:58

Querelle quantitative et qualitative sur la littérature gabonaise : Ngowet-Bitome Bi- Monoyong,- Leckyou- Obiang –Essono.    

 Ngowet Luc : « Littérature gabonaise : un renouveau en trompe-l’œil », in L’Union, quotidien gabonais d’information, 6 octobre 1999.    

Réponse : BITOME BI MONOYONG, « Littérature gabonaise : le dénigrement n’est pas la critique », in L’Union, quotidien gabonais d’information, 18 octobre 1999.   

Réponse : LECKYOU Frédéric, « Littérature gabonaise : halte à l’impressionnisme », in L’Union, quotidien gabonais d’information, octobre 1999, p. 5.  

Réponse : Obiang Fortunat Essono « Eloge et Défense de la littérature gabonaise », in L’Union, quotidien gabonais d’information du 25 octobre 1999, p.5.     Ces échanges  ont donné  à notre avis une impulsion à la littérature gabonaise . D’où sa troisième période bien productive actuelle.  

La querelle Ngowet-lekyou et Obiang Fortunat: Pour quelle littérature gabonaise.

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 13:40

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L’article ouvert et très acerbe sur la littérature gabonaise en en général au Gabon écrit pas Luc Ngowet en 1999 a mis le feu au poudre. Des universitaires et des hommes de lettres se sont affrontés , chacun faisant entendre ses opinions. Les conclusions parfois contradictoires ont abouti à l’éclosion des lettres gabonaises dont le vivacité se fait de plus en plus sentir actuellement aussi sommes-nous convaincus  que la mise en exergue de ces articles divers qui ont animé le débat. Nous vous proposons d’abord de faire un tour dans l’ouvrage de l’initiateur de cette reflexion sur la qualité et la quantité des productions scientifiques et intellectuelles gabonaises.

Nicolas Mba Zué: Mitsim à la quête du byère paternel: une lecture sémiotique suivi d’un entretien avec Tsira Ndong Ndoutoume

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 12:09

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Le byere (ou byeri) est le plus important rite initiatique fang, à côté des autres rites que sont le Kpwè, le Ndong Mbè et le Ngil (ou Nguii). Mitsim à la quête du byere paternel est un récit étiologique, qui raconte l’histoire de son origine. Récit mythique autant qu’initiatique, Mitsim semble codifier une pratique qui ne pouvait s’offrir que dans le rituel de l’initiation. La construction du savoir qui y est à l’œuvre se fait par étapes, ce que symbolise fort bien les différentes épreuves auxquelles est soumis le sujet Mitsim.

La grille de lecture choisie, la sémiotique, permet de mettre en exergue à la fois ce qui est manifeste et latent, conjoncturel et permanent, superficiel et profond dans ce texte issu d’une culture souvent mal connue, malgré la profusion de discours qui résultent moins de sa connaissance que de sa méconnaissance.

 Ce livre est paru en mars 2008. Il est publié par L’Harmattan.

Huit clés pour réussir votre couple par Honorine Ngou

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 11:50

41vudvpqdelsl500aa240.jpgUne société vaut par la qualité des familles qui la composent, a-t-on coutume de dire. Mais aujourd’hui, les familles sont en lambeaux, et apparaissent comme des champs de bataille faits d’amertume, de mensonges, de larmes, d’ennui et même de haine. Pourtant, l’union entre l’homme et la femme peut être la plus belle, la plus idyllique et la plus harmonieuse, à condition que les deux conjoints l’entretiennent, la  » bichonnent  » et respectent certains principes clés. Ces opuscule propose quelques recettes qui aideront le couple à faire échec aux incompréhension, à la monotonie et aux conflits qui le guettent et peuvent le conduire à la ruine.

Cet ouvrage  écrit par Honorine Ngou a été à  publié à Paris, par L’Harmattan, mars 2008.

Bon cadeau à offrir à des mariés en cette période estivale.1236566i44d41bb3twqeimw77de26zq4pfvulovepapillonh213649l.jpg

Etienne Tayo : l’image de l’intellectuel

Classé dans : questions — azokhwaunblogfr @ 8:06

La perception qu’a l’africain moyen de l’intellectuel est des plus mitigée. Pour beaucoup, il s’agit d’un rêveur qui crache sur la nourriture et préfère s’envoler vers les nuages: « Au lieu de manger sa part tranquillement, il embête le monde avec sa morale. C’est çà qu’on mange? », entend t-on souvent dire. L’intellectuel est parfois l’objet de raillerie jusque dans sa propre famille:  »

Vous vous imaginez quand c’est votre propre femme qui commence à dire que vous êtes fou. Et que parfois elle le dit devant les enfants! Tout çà parce qu’elle a été instrumentalisée par les gens du pouvoir qui lui font comprendre qu’un homme qui refuse la nourriture pour des idées n’est pas normal. Ce discours passe d’autant plus que vos difficultés financières sont réelles. Et votre épouse qui vous harcèle croit vous ramener sur le bon chemin. On vous amène ainsi à perdre l’autorité et sur votre femme et sur vos enfants », raconte un intellectuel.

Qu’en pensez-vous de cette assertion en la projetant dans le cadre du Gabon?

Luc Ngowet:où sont les intellectuels gabonais ?

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 7:25

J.A. I L’INTELLIGENT N° 2112 ─ DU 3 AU 9 JUILLET 2001

Essai. Luc Ngowet énumère les freins et les blocages qui empêchent l’expression d’une création culturelle riche et variée. Un tableau sans concession par  JEAN-DOMINIQUE GESLIN

Les intellectuels gabonais existent-ils ?

Tel aurait pu être le titre de l’essai de Luc Ngowet. Mais le fait que cet ouvrage soit publié à Libreville par les éditions Raponda­Walker répond déjà partiellement à la question. Ce document confirme le rôle particulièrement actif que cette jeune maison,.créée en 1993 en mémoire du premier prêtre et évêque gabonais décédé vingt-cinq ans plus tôt, joue désormais dans le paysage culturel du pays. Alliant à la fois l’impertinence et l’érudition, elle poursuit sa tâche de vulgarisation dans des disciplines aussi diversifiées que la botanique, l’histoire, la linguistique, la littérature ou les sciences politiques. Résolument orientée vers la promotion de la culture gabonaise, elle propose d’ores et déjà plus d’une vingtaine de titres, y compris des oeuvres de fiction. Mais sa dernière parution n’a rien d’imaginaire.

En se fondant sur une observation attentive de la société gabonaise, l’auteur, un jeune journaliste né en 1977 à Port-Gentil, aborde sur un ton volontiers irrévérencieux ─ voire pamphlétaire ─ les Petites Misères et grands silences dont souffre la culture gabonaise et ses principaux vecteurs de diffusion. Luc Ngowet énumère au fil des pages les multiples freins, blocages et handicaps qui empêchent encore l’expression d’une création culturelle riche et variée. La société gabonaise, elle-même en mal de valeurs, ne favorise pas, il est vrai, cette création dont la renommée a encore bien du mal à franchir les frontières du pays. Mais Si les Gabonais eux-mêmes n’ont pas encore cette « culture de la culture », force est de constater que les médias et autres canaux de diffusion du savoir ne remplissent pas leur mission.

« Les librairies et bibliothèques de la capitale offrent une vision joyeusement apocalyptique.» Du côté de l’audiovisuel, l’offre n’est pas vraiment meilleure : «Les médias gabonais nous gavent de programmes indigestes. Pis, la télévision et la radio représentent de véritables instruments de propagande ─ ouverte ou dissimulée ─ et d’abrutissement. » Quant à la presse écrite, elle reste dominée par L’Union : «Certes, le journalisme de guérilla n’est pas et ne peut être la tasse de thé d’un quotidien gouvernemental. Mais vu son monopole et son influence, on aurait aimé qu’il joue un rôle plus important pour la promotion de la démocratie gabonaise.

« Les médias nous gavent de programmes indigestes. La télévision et la radio sont des instruments de propagande. »

Si la diffusion culturelle demeure laborieuse, la création elle-même n’est pas forcément d’une qualité suffisante pour intégrer le patrimoine national. Ainsi, Luc Ngowet n’hésite pas à se montrer très critique vis-à-vis de ses collègues écrivains : « Malgré des avancées formelles, les lettres gabonaises n’ont connu aucun bouleversement de fond », à l’instar des mutations dont ont bénéficié des domaines aussi variés que la musique ou les arts plastiques. Et Ngowet d’insister sur cette pénurie «Peut-être m’opposera-t-on que [Justine Mintsa] s’est fait publier récemment chez Gallimard. À y regarder de plus près, ce n’est pourtant pas un gage de prouesse littéraire. » Reste que si, de Ben Okri à Soyinka, le Nigeria peut aligner un nombre impressionnant de grandes plumes, sans doute le doit-il aussi à son vivier artistique. Cent vingt fois plus peuplé que le Gabon, il n’est pas anormal qu’il compte cent vingt fois plus d’artistes de renom.

Malgré sa taille, le pays ne peut que compter sur les siens. C’est pourquoi l’auteur appelle à une véritable mobilisation des intellectuels à l’instar de ceux qui, à Ouaga, Cotonou ou Yaoundé, n’hésitent pas à jouer un rôle citoyen. « L’élite, après des lustres de pratiques assidues de la langue de bois, de silences, de compromissions ou d’attitudes velléitaires, paraît peu à peu sortir de sa torpeur. Bravo. On ne peut que s’en féliciter. Car ses responsabilités sont immenses [...] : éduquer, informer, prévenir, aider à donner du sens, revaloriser et démocratiser la culture. À défaut, pour l’heure, d’une réelle culture de la démocratie. »

Pour brosser ce tableau sans concession de la culture de son pays, Luc Ngowet ne prend pas de gants. Quitte à se faire de nombreux ennemis. C’est aussi pour cela que la fondation Raponda Walker a choisi d’éditer son essai. Sans céder à la provocation gratuite, les ouvrages qu’elle publie donnent à lire un point de vue différent. Parfois même détonnant. Ainsi, dans un précédent ouvrage consacré à l’État au Gabon, le juriste Guy Rossatanga titillait ses concitoyens sur leur « gabonité », estimant que «le dernier des Gabonais se considère comme différent (en termes de supériorité) de tout autre Africain, du seul fait d’être né gabonais ». De quoi stimuler la réflexion de ses contemporains sans craindre de s’attirer leurs critiques. Ou même de susciter leur mécontentement. Et si c’était simplement cela, un intellectuel?

28 juillet, 2008

Toponymies gabonaises et Notes d’Histoire du Gabon par André Raponda Walker

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 18:34

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Toponymies gabonaises et Notes d'Histoire du Gabon par André Raponda Walker doc frwtoponymiesgabonaises.docfrw20notes20d27histoire.jpg Selon le frère Hubert Guérineau  qui nous annoncé la sortie de ces deux ouvrages nous retenons dans le cadre de la construction de la littérature gabonaise en tant qu’instititution sociale que :

Devant la demande des usagers, le président a retiré du livre des NOTES D’HISTOIRE DU GABON (reédité en juillet 2008 par les éditions Raponda Walker), la partie qui y avait été ajoutée en complément en 1993, pour des raisons financières. Il est à noter que le manuscrit des toponymies n’a été rredécouvert qu’en 1993 grâce à la soeur Claire, provinciale des Soeurs de l’Immaculée Conception qui a accepté de l’offrir gracieusement à la Fondation Raponda-Walker nouvellement créée.
Contrairement à l’usage des auteurs, il est à noter qu’André Raponda-Walker est l’un des rares auteurs africains à ne pas faire de monographies de son ethnie. Il aborde 23 ethnies dans les Contes Gabonais, 18 ethnies dans les Notes d’Histoire et 18 aussi dans les 3000 Proverbes.
Bien plus toponymies gabonaises est le second ouvrage publié en ce mois de juillet. Il met en exergue la dénomination spatiale à l’Estuaire (Libreville) et dans le Fernand-vaz (Province de l’Ogooué-maritime)  Prière de cliquer sur les documents mis en exergue par les fichiers posés ci dessus. doc frwnotesdhistoire.doc

Le médiateur: Omar Bongo Ondimba par Pierre. R.Saulet

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 13:05

Le médiateur: Omar Bongo Ondimba par Pierre. R.Saulet doc frwmediationssauletgrrenongou.doc

 Pierre saulet a recueillis des textes parus dans le quotidien national l’Union, par  le biais d’une introduction signée par Rossatanga Rignault,  et Favien enongoué, l’auteur de cette oeuvre Saulet livre la puissance de l’homme politique  »médiateur » gabonais dans un ouvrage publié aux éditions Raponda Walker de Libreville.

27 juillet, 2008

Lybek:Gabonitudes

Classé dans : bandes dessinées — azokhwaunblogfr @ 19:04

lybek.jpg Imprimé en France cet album compte 58 pages et évoque des sujets multiples

- langue de bois des politiciens

- Le mari infidèle

-Le policier corrompu

-la femme volage

-l’irresponsabilité parentale

-le  »kongossa »

-Notons cependant que ces planches avianet déjà été publiées dans le quotidien nation l’Union entre 2003-2005. Les retrouver rassembler en un seul volume offre un regard panoramique sur le Gabon et sa  » socialité »

L’Album est vendu a 10.000 cfa auprès des libraires librevillois. Merci de nous faire partager vos impressions.

Regards des étrangers sur le Gabon

Classé dans : Regards des étrangers sur le Gabon — azokhwaunblogfr @ 18:03

- Les étrangers aussi s’interessent au Gabon et quelques écrits ( mémoires) sont à lire:

9782296057098m.jpg -Thuillier Alain, vivre en Afrique 1953-1971 du Rio mouni aux mont Cameroun , ma vie en Afrique ( 1986-1999), Paris, l’Harmattan, 2008

Thuillier Alain- 1986-1999- De la forêt des abeilles aux mont Cameroun, ma vie en Afrique, 1986-1999, Paris, l’Harmattan, 2008.

Pawels Olivier S.G.et Vande Weghe, Jean Pierre , Reptiles du Gabon , Shell-Gabon et Smith Sonian institute USA.

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