Livre du mois: couleur pourpre d’Alice Walker
Voici un texte que je propose à ceux à certians lecteurs qui aimeraient meubler leurs journées en ces grandes vacances ( de saison sèche au Gabon). Aussi le refus de nettie et de celie sera t-il comparable à celui de Tsiana dans les larmes de Tsiana de Sylvain Nzamba. A ce texte le lectorat associera Mon amante la femme de mon père de Sylvie Ntsame et bien n’oubliera pas de brosser un tour vers le personnage féminin ( la femme de Ngniamoto)dont les élans libidinaux lui valent la mort dans le roman épique de Eric Joèl Békalé. Ainsi se posent les rapports intimes, sexuels et leurs contingences dans l’évolution dramatique de la prose romantique gaboanise. Non loin des temples érotiques, des bordels officieux et officiels de » Cabri mort n’a pas peur du couteau« , c’est toute la mise en scène des mots par le biais de l’acte »intime » qui se laisse dessiner sous les couverts de sens ésotériques et passionnels tropicalisés. Comment se dit et se vit le sexe dans la poétique de l’accord et de la communion des corps lié au funeste qui semble régir le mise en confrontation de ces univers ?
Pourtant, la prose gabonaise ne badine pas avec l’amour. Certes elle ne calque pas vers une propension Tansienne (Sony Labou Tansi) en terme de crudité et de crue (débordement) mais elle se pose en tant que signifiance comportemental d’un invisible réel dont les soubressauts se font écho et regards à la vue des nombreuses décapitations physiques) suicide, cadavre, scènes obscènes, intervention du divin)
Azokhwa. A.L.
belle plume!
l’histoire est plutôt dure.
pour simplement avoir vu l’adaptation télé de ce roman, je me dis que la plume qu’il l’a écrit a vraiment du poignant.
des images insoutenables qui vraiment donnent des frissons… sensibilité féminine oblige.
J’aime te lire…