Lecture posée sur un socle théorique à ciel ouvert, elle donne à saisir le cadre spatio-temporel comme la représentation d’un univers à voir, à montrer, sur lequel l’on peut s’interroger en se fondant sur l’ensemble des titres de ses nouvelles et d’un de ses romans.
La tritrologie chez Edna Apinda porte surtout les signes d’une neutralité ( si l’on excepte bien entendu Ymia le personnage de son premier ouvrage ) traduisant ainsi ce côté naïf, ingénu, dépouillé de toute maîtrise du »fatum » et logé dans le sein de »l’enfance », thème de prédilection de cet auteur pour qui l’évasion à travers la lecture ( cf. Garde le sourire) est aussi une autre manière de s’émanciper des miasmes de la société dont nous en prenons conscience qu’une fois sorti du nid douillet : l’enfance.
Période où l’observation, la découverte progressive de ce que l’on est, de ce que l’on a, de ce que l’on peut savoir-faire est un tout qui influence les choix porteurs d’un futur aux tentacules incertaines.
La neutralité, les stigmates de l’impersonnalité tritrologique des œuvres d’Edna Apinda inspire une certaine universalité qui pose ses écrits dans le sillage du possible. Une qualité non négligeable qui justifie en partie la lecture aisée de ses ouvrages. Peut-être faut-il voir en ses productions, la voie d’une pénétration simplifiée vers des objectifs instructifs, véhiculaires d’évasion et de divertissement. Une part belle semble ici être accordée à la propagation d’activités nobles : Etre et ‘‘appréhender’’ le monde.
Je suis d’elle : Nouvelle d’Edna Marysca Merey-Apinda (2004)
Le sourire de mes seize ans : Nouvelle. (2006)
Ce soir je fermerai la porte
La vie d’une autre : Nouvelle. (2007)
Il pleut sur la ville : Nouvelle. (2008)
Garde le sourire 2008
M.A.L.