Lecture et socialisation:Garde le sourire d’Edna Apinda
Deux adolescents turbulents , en proie à une forme d’exil imposé par leurs parents respectifs suite à des faits qui pouvaient tendre vers le tragique finissent par garder le contact et à visiter des univers divers par le biais de l’imaginaire.
A travers cet ouvrage qui accorde une part belle à la lecture et à ses »démons », l’auteur s’interroge sur l’importance de la lecture et sa nécessité à être une activité intellectuelle qui doit se développer dès la plus tendre enfance.
Quelques années après la sortie de » Premières lectures » de Justine Mintsa paru en 1997 chez Haho, la lecture semble toujours déserter les » Gabonais » et son recul se justifie pour certains par la cherété du livre et le caractère solitaire et calme qu’impose l’acte de lire. Toujours est-il que par cette voie, des voix s’accordent pour atteindre la concorde et s’édifier.
Le choix de l’auteur pour des personnages masculins peut se présenter comme ce refus de catégorisation fondé sur aucune base scientifique selon lequel: lire serait une activité de « fille ». Etre faible, douce, romantique mais aussi impulsif et fort, la femme ne serait pas à notre avis plus enclin à la lecture que les hommes. Qu’en pensez-vous?