Regards : Andrée Brebant-Cogniard
Février 1957. Une femme va retrouver son mari en Afrique noire, au Gabon, où il est expatrié. Avec curiosité et sans complaisance, elle raconte une traversée de dix-sept jours depuis Bordeaux ; ses escales : Ténériffe, Dakar, Conakry, Abidjan, Lomé, Cotonou, Libreville ; son séjour à Port-Gentil ; sa découverte, pas toujours aisée, de l’univers clos des Français vivant là-bas et souffrant parfois de gabonite ; une Afrique épicée, inquiétante, chaleureuse…
Ce texte mérite que l’on s’y attarde. Il faut dire qu’à Port-gentil, les otangani forment un monde à Part. Comment et pourquoi? Lisons pour en savoir plus.
ISBN : 978-2-296-06075-3 • septembre 2008 • 98 pages, Paris, L’Harmattan
l’action se situe en 1957. est-ce que les choses sont semblables aujourd’hui?
à voir.
l’histoire donne envie.
Un regard vers le passé nous permettra de mieux appréhender le présent des port-gentillais où les occidentaux peuvent encore vivre à »part » et discrètement. Loin des quartiers populaires où les habitants oublient de débrouisser leurs cours pleines d’herbes des occidentaux vivent paisiblement au bord de la mer où la populace qu’ils emploient coupent l’herbe qui risque d’envahir la maison de leur »patron ». Seulement au lieu de nettoyer chez eux pour le rendre propre en ces périodes de week-end, ils se rendent dans les débits de boissons où ils en sortent ivres morts. Et avec ça on accuse , on jalouse les blancs de bien vivre!