Heureux le mortel qui n’as jamais connue ta tyrannie!
Mais peut-on se prévaloir d’avoir vécu sans pour autant connaître ton emprise? Agapé ou Eros, qu’importe! Maître impitoyoable, chacun, Les mains pleines d’offrances, le coeur en prière a plié le genou au seuil de ton autel.
Quelles tragédies n’as-tu jamais suscitées?Mais quels miracles, quelles extases n’as-tu jamais engendrés? Ton règne habite le coeur du vivant
Que des hauteurs; Que d’abîmes n’a t-on jamais exploré sous ta servitude,
Divinité cruelle et tant adorée.Ton despotisme transcende l’humanité et s’incustre dans l’éternité. Tu sièges à l’aurore de tant d’agir humain
Sois bénis, sois loué. Pour ces tourterelles que tu rassembles! Qu’elles roucoulent et s’ennivrent du vertige. Du néant que tu créeas, il y a deux saisons sèches.
Salut toi, grand calao du nord à casque blanc. Inconsolé.Mais jamais solitaire.Tes sens trop longtemps s’étaient exilés pour se confondre au ressac endeuillé de l’estuaire de la Gironde.
Même les mouettes ne la voyait plus. Pourtant inlassablement, Tu déposais ton éternelle offrande aux pieds de l’Aquitaine. Un jour pourtant
Mea culpa, mea culpa, mea culpa, pour cette abomination soupçonnée, ö toi,, la grande, la magestueuse, toi dont le Komo nous renvoie nerveusement encore le parfum et la grandeur, tu adviens au crépuscule. Des empires, noblesse désormais sans tronc, mais le meilleur des trones n’est-ce pas le royaume de ton coeur où la grandeur s’épanouit? Es-ce pour hanter mon frère? Est-ce pour à jamais l’abreuver? non, non, non!
Ne sois pas pour lui un abreuvoir. Ne sois pas pour lui un abîme. A ce coeur disposé à ton autel. Sois la somme vivifiante et rassurante de cet océan qui nous baise les pieds. Même l’Rika colora la grande écume de ton deuil, O meurtrier, Pourquoi est-ce quand tu téloignes que l’on reconnaît ta force, tyran?
N’as -tu jamais senti tel un cataclysme l’amour s’effondrer sous ton soeur?
Maintenant regarde, Nous la croyons à jamais disciple de Bacchus et que dans son ivresse du pays aux mille vignes, elle aurait lavé votre disuqe dur. Sois sa force, Sois son espérance. Que de tragédie nées de quiproquos.
Alors, que votre oui soit oui et votre non soit non.
A lui était facile d’avoir une femme pour ses nuit blanche, mais il a dit non. . Il aurait dit oui à une seule pour la vie.
Mea culpa, Mea culpa, Mea culpa
Tel Ogun dans l’abîme j’erre sur les chemins de mon esprit. Mon silence n’est pas oubli des meilleurs amis. Mea culpa. Mes silences vous portent. Et j’ose le blasphème de vous bénir. Mais les poètes ne sont-ils pas des divinités verbales?
Alors n’oserai-je pas?
Soyez bénis dans l’abondance et la fertilité de votre Agapé-Eros.
Moi l’incomblé, je poursuis mon sacerdoce, pélérin de lm’humanité blessé, votre joie sera mienne et votre bonheur mien.
Mon coeur se rassaisie de toute beauté.
Vous êtes une beauté. Et partant gardez ceci » le bonheur n’est pas un gros diamant mais une mosaïque de couleurs sombres et vives qui doivent s’harmoniser.
The lovely poet.