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26 décembre, 2008

ECHOS DU CHEMIN: autour du thème de l’inquiétude et de la mort

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 15:33

 A PROPOS DU RETRAIT  DE DEUIL L ‘AUTEUR DIT 

Pour ma part comme pour beaucoup d’autres personnes,l’écriture est un mélange de l’imaginaire et du vécu de l’auteur. C’est pourquoi on  trouve des produits courants comme les cotis,  les boissons modernes ( djino, regab, etc) à côté des provisions venant du terroir.

En ville, le vin de palme est une boisson rare. C’est pourquoi les membres du retrait de deuil veulent en boire à bas prix lors de ce court séjour au village.

Les églises catholique et protestante sont implantées dans les centres urbains ou d’autres regroupements plus importants que le village. Les responsables ont leurs raisons non liées au degré d’animisme des villageois.

Les églises éveillées installent parfois de petites cellules de prière dans les villages et qui ne sont pas comparables à de véritables églises.

Le mwiri est à la fois un mythe et une société secrète des hommes..Les femmes ont les leurs comme le nyembé ou ndjémbé, le lyssimbou, le mougoulou, etc. Le mwiri a été prévu ici parce-que ce retrait de deuil fait suite à la mort d’un homme qui etait initié à ce rite. Le choix d’un homme est tout simplement un hasard.

L’épopée Mumbwang est maîtrisée à la fois par les hommes que par les femmes. Le choix d’une femme est ici hasardeux.

Après  avoir mangé, les convives laissent leurs assiettes sur les tables où les hotesses ont plus de facilité pour les ramasser.

La société actuelle est métissée culturellement, c’est pourquoi ce retrait de deuil a des formes traditionnelles et modernes.

La veuve peut rester dans la famille de son mari décédé même si elle n’a pas eu d’enfant.

La présence des enfants est tout simplement un facteur qui resserrent un peu plus les liens entre celle-ci et sa belle famille

 Les questions qui ont suscitées ces réponses seront mises  en ligne le plus tôt possible.  Mais si vous voulez mieux les comprendre, il suffit de lire  » échos du chemin de NZA MATEKI.

3 décembre, 2008

Michel Ndaot met en scène » Tant que les femmes auront des couilles »

Classé dans : scène — azokhwaunblogfr @ 13:06

Gabon : Michel Ndaot met en scène

« Tant que les femmes auront des couilles »

Gabon-Culture-Théatre

Par Célia Lebur

Date de parution : mardi 2 décembre 2008. Cette pièce est jouée au centre culturel français de Libreville ce 4 et 5 décembre aux heures habituelles c’est -à-dire à 20 heures 30 mn.  Soyez nombreux.

LIBREVILLE, 2 décembre (Infosplusgabon) – Alors que le mois du film documentaire se poursuit au Centre culturel français (CCF) de Libreville, une pièce écrite par Ludovic Obiang, y sera présentée pour la première fois ce vendredi. La pièce de théâtre originale intitulée « Tant que les femmes auront des couilles », mise en scène par le Gabonais Michel Ndaot, devrait faire des heureux. Infosplusgabon a rencontré Michel Ndaot.

En quelques mots…

Un palais, enclos du pouvoir, abrite un univers futuriste, où les rôles se sont inversés. Ainsi règnent les femmes, sur des hommes réduits en esclavage. L’issue en est-elle meilleure ? On retrouve les mêmes vices du pouvoir, les mêmes luttes intestines pour se l’accaparer, auxquels s’ajoute le bannissement du pêché suprême, le désir charnel…

Au sommet, quatre femmes : la Régente, bientôt destituée pour ses faiblesses sexuelles, l’Indicatrice, symbole de l’armée comploteuse, la Procureuse, image de la justice détournée, et la Communicatrice, omniprésente dans tous les camps.

Face à ce régime dur et sans pitié, les hommes, surnommés « kk », s’organisent, forment une rébellion, sans jamais oser l’affrontement direct avec les dirigeantes.

Qui sortira gagnant de cette guerre du pouvoir, le nouveau sexe fort, ou l’ancien ? A moins qu’un androgyne, espèce hybride, vienne les départager…

Ce projet trouve sa spécificité dans la collaboration continue entre un auteur, Ludovic Obiang, et le metteur en scène Michel Ndaot, autour d’une pièce qui n’est pas encore éditée.

Si la pièce a beaucoup plu à ce dernier, c’est le travail entre écriture et mise en espace qui l’a rendue passionnante. En outre, Michel, à travers la plume de Ludovic Obiang, retrouve le genre dramatique dont il a fait son apanage, dans une pièce complexe, où le choix des lumières, clair-obscur, intimide.

« Vivre, créer et mourir à Elbez ».

Le metteur en scène, qui est également comédien, concède qu’il n’arrive que difficilement à vivre de son art, et doit multiplier les activités annexes, telles que les interventions dans les écoles, afin de sensibiliser les plus jeunes aux attraits des métiers du spectacle. De même qu’il peine à trouver où présenter ses créations.

Mystère…vite élucidé. « Le soutien à la création artistique en général, et théâtrale en particulier, est inexistant dans notre pays », regrette Mr Ndaot. Point de subventions, point de théâtre national, et point de ballet national. Ainsi, hormis le CCF, la capitale n’offre aucun espace pouvant abriter les oeuvres théâtrales de ses artistes.

Conséquence logique, le milieu théâtral et ses productions y sont très marginaux, le pays ne comptant pas plus d’une dizaine de metteurs en scène de théâtre. Il faut dire que cet art, qui permet l’expression d’un regard subversif à peine déguisé, peut faire peur.

A défaut, Michel Ndaot souhaiterait pouvoir présenter ses pièces dans les autres pays de la sous-région. « Les autres viennent chez nous parler de leurs guerres, et nous, n’avons peut-être pas de guerre, mais on a des choses à dire », a-t-il indiqué.

Il salue à ce titre les initiatives qui permettent les échanges internationaux et la coopération créative entre les gens de théâtre, comme il en existe chez le voisin, avec les Rencontres Théâtrales Internationales du Cameroun (RETIC), qui ont lieu chaque année.

« Je travaille pour mettre en scène ce qui est tiré du vrai, ce qui fait bouger l’Afrique, c’est ce qui me fait réagir », a-t-il poursuivi.

Selon le metteur en scène, ses principes sont un obstacle à l’épanouissement de sa carrière, expliquant le fait qu’il tourne aussi peu. Car l’artiste, indocile, ne se prive pas de dénoncer les maux du continent noir qui le choquent, comme il l’a déjà fait avec la mise en scène des textes engagés de Pierre Claver Akendengué, musicien-poète (Powé, 2005).

« Mais bien sûr, le prix de cette liberté, c’est une certaine précarité », conclut-il, un brin amer.

FIN/IPG/CLE/2008

© Copyright Infosplusgabon

2 décembre, 2008

Grand prix littéraire d’Afrique noire 2008: Jean Divassa Nyama.

Classé dans : Distinctions — azokhwaunblogfr @ 14:39

Deux années consécutives et la littérature gabonaise est à l’honneur: Jean Divassa Nyama vient de se voir attribuer le grand prix littéraire d’Afrique noire avec sa trilogie intitulée la calebasseLa vocation de Dignité,  Le bruit de l’héritage et le Voyage de l’oncle. Mais c’est pour La vocation de Dignité que cet auteur a reçu ce prix.divassa.jpg

 

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