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12 août, 2009
3 réponses à “SAMUEL PONDA: ENTRE POESIE ET NOUVELLES”
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L’auteur présentant son oeuvre devant un cercle d’intellectuels à Salebery-de-Valleyfield Québec déclarait, je cite:Ma modeste mission a été d’exprimer « La vérité » de Frederico, pas la mienne, à travers les images et les tableaux; une technique ancestrale pour éduquer et réveiller la prise de conscience.L’objectif n’est pas de convaincre, mais de suggérer.C’est une fenêtre et non la porte.des thèmes qui sont une invite aimable à la réaction de l’autre, un doux murmure à la conscience assoupie du lecteur.Devons nous continuer à lire les oeuvres, proposées dans nos programmes scolaires? rédigées à l’aube de nos indépendances et après nos indépendances? Sous la supervision des censeurs, nos maître?Se demande Frderico…L’écrivain Africain,être par situation dominée, se pose la question de savoir si les élaborations intellectuelles de ses ancêtres ou de ses confr^res de race(Amérique)méritent d’accéder à la dignité ou bien à la considération.Le cadre Africain en général, se trouve dans cette même position, face à son intégration à la modernité.Il subodore que la culture Occidentale est peu encline à lui reconnaître ce statut.Son hétérogénéité par rapport à la société qui produit, homologue et diffuse ce qui doit être qualifié de tel, son accession laborieuse aux rudiments de cette culture renforcent ses complexex, ses doutes, la conviction de sonillégitimité à proposer une réponse qu’il sent pourtant cunfusément positive.Il tergiverse et abandonne.Il renonce ainsi de fait à penser et davantage, àcontribuer à la definition de la culture et à toute création authentique en cette matière. Sa production,n’est plus alors que contorsions de piètre saltimbanque.Devant ses frères de culture, il vient donner du change en alignant des mots, des sentences,des refernces dont l’extravagance est des plus recherchées; une littérature(un discours)d’esbroufe et d’alibi, des élucubrations dont la velléité ne trompe plus grande minde.De ses maîtres lointains, il espère anxieusement quelque reconnaissance indulgente, voire condescendante, maigre consolation en réalité,mais, à ses yeux,insigne distinction.Il est un homme soumis, vaincu,et qui entraîne dans le sillage de sa reddition tout un peuple(ou groupe), dans ce domaine comme dans tout les autres de la réflexion et de l’action.C’est le prelude de la sous performance que connaît l’Afrique.Aux yeux de Frederico et des anciens,l’importance des enjeux qui sous-tendent cette oeuvre impose que la société s’en saisisse, qu’elle s’en appropie et s’interroge sans complaisance;qu’elle en débatte loin de tout dilettantisme et en toute franchise.C’est oeuvre, me semble trop sérieuse pour qu’elle soit livrée à une confrérie dont le bien fondé du pouvoir dont elle s’arroge, de statuer seule en la matière, n’est pas établi.Seule la connaissance libère:Aveugle qui ne la voit pas, mais plus aveugle encore est qui prétend la voir dans la nuit. Ce recueil est en vente à la Librairie Maison de la Presse à Libreville…Lisons et nos commentaires enrichiraient le débat…MERCI…
En effet, voici, une ouvre de plus qui vient enrichir cette littérature. Oui, lisons les écrits et les reflexions des uns et des autres, cela nous permettra de voir mieux nos propres idées.
Je conseille à mes frères et soeurs de lire ce recueil de Nouvelles et Poèmes…Qui paradoxalement épouse l’actualité et la réalité de notre société au Gabon et ailleurs en Afrique…Visible dans les librairies(Maison de la presse,Mbollo et autres grandes surfaces).Un titre, Un nom et une cité à ré-inventer pour y implanter le Gabon de demain, et à partir de cette plateforme,L’Afrique de Cheik Anta Diop,réconciliée avec ses valeurs enfouies dans des couches d’oublis…Merci Samuel PONDA pour ta plume.