Le nombre de langues endogènes au Gabon et la classification de celles-ci
« D’abord, précisons que le nombre officiel que l’on donne aujourd’hui des langes gabonaises n’est pas absolu. En effet, il y a pas mal de conversions linguistiques qui trouvent leur explication dans le passage d’une langue à une autre. De plus, le problème de définitions entre une langue et un dialecte n’a pas encore trouvé entière satisfaction au Gabon à l’instar de ce qui est observé à l’échelle mondiale » (Bounguendza, 2008,121)
Les langues gabonaises ( appellation géographiques et non linguistique) sont bantu et pygmées, elles ont connues de multiples classifications dont celle de Greenberg ( 1963) a été revue, celle de Gurthrie ( 1971), celle de Jacquot ( il a travaillé avec Raponda Walker et ont dénombré 39 langues( 1978) reprise par Mba-Nkoghé en 1991 ( in Notre Librairie), celle de Kwenzi-Mikala ( 1997) insiste sur la notion d’unités de langue et compte 62 parlers, Bounguenza propose une classification historique qui mérite une attention particulière tout en signalant l’importance des travaux de Gurthrie ( 1971).
Usages démocratiques des langues du Gabon, un ouvrage particulièrement interessant sur les langues du Gabon et les études scientifiques qui ont été menées sur elles. Par le biais d’une analyse rigoureuse sur le plan théorique, historique, sociolinguistique et linguistique, cet auteur nous guide pas à pas, vers ce concept et cette »réalité » d’usage démocratique des langues du Gabon. Lisons cet ouvrage qui fait le point sur la question de l’enseignement des langues gabonaises, et sur les multiples acteurs qui participent à ce projet d’envergure dont la fondation Raponda Walker avec la méthode ( rapidolangue) d’apprentissage de ces langues précinisée par Jacques Hubert .