UN NOUVEAU DRAMATURGE ET POETE GABONAIS: JANNYS KOMBILA
Avec Encre noire et plume blanche , publié en 2010 chez édilivre ( ISBN 978 281 21 354 77, 106 pages) cet auteur vient de poser une pierre de plus dans la construction de l’édifice de la littérature gabonaise.
Pour ce spécialiste de la scène, de la representation, le théâtre est un genre qui lui permet de s’interroger sur les valeurs de l’homme, celles qui font de lui un humain , celles qui le caractérise comme capable de Raison. Mais hélàs! la tentation est grande, le vice présent et les moeurs en déperdition au point de donner au lecteur à lire, la trivialité, l’acculturation et le conflit de génération qui se déroulent sous La grande palabre. Au coeur de la plaie se cache l’impérieuse envie de compter parmi ceux qui sont »cités »
Qui est cet écrivain: Jannys Kombila (MISODI MI KOMBILA N’.) est un jeune auteur Gabonais, né à Port- Gentil, le 16 avril 1976. Il est acteur, comédien, humoriste, poète, dramaturge mais aussi peintre. Il est diplômé de l’École Nationale d’Art et Manufacture (ENAM) de Libreville en 2003, puis de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Libreville en 2008. Professeur de Théâtre, il poursuit ses études de 3ème cycle à l’Université de Paris X-Nanterre en Philosophie puis au Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers.
Il donne ici, les éléments clés susceptibles de justifier la palabre
La Grande Palabre est une œuvre dramaturgique qui relate le récit fictif de Missossi, jeune homme parti de son village pour aller chercher fortune à la grande ville, Pungu, où la politique est un soleil d’ouverture sociale. Laissant parents vieillis, délaissant sa promise, oubliant les valeurs et les principes moraux du village, violant les règles sacrées des us et coutumes et condamnant ainsi par cupidité et orgueil ses parents. Ces derniers seront obligés de payer la lourde charge de l’affront causé par leur fils aux défenseurs des normes traditionnelles sociales…Malédiction austère ou jeunesse insensée : Rideaux !
Qu’en pensez-vous?