La litterature est une exigence.
Il est toujours agréable de lire un ouvrage qui brille par sa qualité linguistique. Nous le savons, tout a été dit. Ce qui compte c’est la manière de bien dire. Et c’est dans cela qu’il faut chercher le beau. On est parfois surpris de constater que les relectures de textes avant publication n’ont pas été faites. Ce n’est pas à l’éditeur de faire le gendarme de ce point de vue là, il convient à l’écrivain de se donner cette exigence d’offrir à lire un texte correct ( syntaxe, grammaire, vocabulaire, etc). Il est vrai, l’écriture est un acte douleureux tant il faut revenir plusieurs fois sur une phrase. Mais il est convenable de se donner cette peine comme le signalait fortement Gustave Flaubert. Alain Ferry ajoute:
« Insupportable sensation à la vérité que cette mésalliance du sens et du son à la place de ce qui était leur accord. Et que dire de ces constructions hésitantes ou tronquées, de ces lignes de force rompues, de ces beautés avortées, de ces incohérences discursives ou mélodiques faisant irruption dans la mémoire du chant intelligible ! »
Pour que la littérature gabonaise s’améliore, chaque écrivain doit dépasser ses difficultés, ses souffrances, ses douleurs. Il est impératif de prendre la peine de construire, de détruire, de reconstruire pour arriver à une forme d’aboutissement que l’on pourrait qualifier d’acceptable.
Nous regrettons cependant le traitement diffamatoire à l’égard des éditeurs qui refusent de publier des oeuvres qui mériteraient encore quelques lectures. La vitalité de la littérature gabonaise est au prix de ces sacrifices surmontables.
Annie Charnet Mpenga
La litterature gabonaise à de beaux jours devant elle.
pour avancer, nous devons la lire, la chérir et également se montrer critique pour améliorer les choses.
Exigence, oui. pour que cette litterature rayonne, par delà notre horizon.
Lisons!
exigence, oui. Pour suciter l’engouement des lecteurs. Pour que notre litterature soit forte.