La richesse à tout prix, premier roman de Lassengue Ludenne Chanie
paru en octobre 2010, ce roman compose l’édifice de la littérature gabonaise. Cette jeune romancière a une plume prometteuse. Ce texte mérite d’être lu.
Edifree, 2010
ISBN 978.281.215.6144.
98p.
Elevée par sa mère, Sila découvre l’existence et l’identité de son père, à l’âge de 20 ans : M. Francis Leonel BIKI, Ministre des transports. Elle quitte le village pour la ville où elle va à sa rencontre. Tant bien que mal, ils communiquent, s’acceptent, et Sila intègre le domicile des BIKIS. Là, elle s’habitue à l’opulence. Toutefois elle se demande pourquoi ses frères et sœurs sont handicapés. L’intrigue la plus récurrente est celle de savoir pourquoi son père fréquente une église tout en l’interdisant de l’y accompagner. Elle devient la plus choyée de son père. Des mois plus tard, il la viole : c’est la discorde. Ils perdent le contact, quand un jour, devenue médecin, elle se retrouve face à un patient rongé par plusieurs maux sans évidentes : son père. Ce dernier se confesse. Avouant avoir appartenu à une secte et toutes les mauvaises actions qu’il a dû poser pour maintenir ou aller au delà de son train de vie. Nonobstant, la réussite de son intervention chirurgicale, il s’en va. Sila se rend compte qu’elle l’a pardonné, hérite de tous ses legs…
Qui est l’auteur?
LASSEGUE Ludenne Chanie est de père médecin, et de mère greffier. Diplômée de l’Ecole Normale des Instituteurs de Franceville(E.N.I.F) en 2007, elle exerce la profession d’enseignante à Libreville au Gabon.
interessant.
elle a bien fait d’écrire ce roman.
il faut savoir dénoncer l’insoutenable.
il y a trop de choses qui se taisent dans les familles gabonaises.
briser un tabou comme l’apat du gain, il faut le faire.
on perd beaucoup de nos valeurs et traditions. et le vide affectif s’installe dans les foyers lorsque les parents ne jouent plus leur role et prennent les enfants ou autres pour des objets justes dignes à leur procurrer argent et autre.
l’intrigue de ce roman me fait penser à une histoire que m’avait conter une amie.
parfois, les gens sont prêts à tout au risque de vendre leur âme au diable!
c’est dommage.
j’espère avoir bientôt la possibilité de lire ce roman.
bonne chance à cette nouvelle écrivine.
combien en comptons-nous aujourd’hui?
24 érivaines, je crois. Bonne journée.
24 c’est un bon nombre, déja.
pas mal.