La plume et les mots du Gabon

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10 janvier, 2011

Mes enfants d’autrui: le nouveau roman de Frederic Leckyou, un spécialiste de l’oralité

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 16:56

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Frederic leckyou, auteur du roman DOMMAGE, publié aux éditions publibook ,  vient de  commettre son second opus aux éditions  Ntsame, à Libreville. Le titre est: « Mes enfants d’autrui« , un paquet de kongossa ramassé, une véritable perle langagière, un fleuve de murmures et de non dit. Un océan entre mensonges, trahisons, vérité et mysticisme, une quête existentielle .

 

Il paraît que ce paquet de kongossa a été ramassé, comme ça, dans une des nombreuses réunions des parents d’élèves de Libreville. Il parâit que les adèptes de ces beuveries sont surpris de la visite d’un étranger qui a l’air de les espionner avec un téléphone portable. on ne l’a jamis vu ici. Alors, on le fouille. Ce n’est pas un portable mais un magnétophone. En plus, il a des Gabonitudes et de vieux articles du Quotidien l’Union. Makaya, on est convaincu! Quand on écoute ses enregistrements, tout le kongossa est dehors…

Que nous dit l’auteur de ce résumé?

 

Je ne sais pas si j’ai vraiment résumé ce qui s’est dit dans cette oeuvre. Je voulais simplement  montrer , en employant des gabonismes, comment la rumeur au Gabon éloigne des préoccupations essentielles. Comment perdre autant d’heures dans des dépôts de moussoungou, alors que le Gabon, notre mère, a besoin de notre énergie pour son développement? Une chose est sûre, nous nous comportons comme des enfants d’autrui…

 

8 janvier, 2011

Ebamba: un roman contemporain sur le Gabon entre décolonisation et pouvoir local

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 11:56

Voici le dernier livre « gabonais » de l’année 2010, (voir OUEST-FRANCE), aux Editions AMALTHEE de Nantes.

Ebamba Roman
Contemporain
 

Fuyant l’ennuyeuse société gaullo-pompidolienne, Alban veut étancher sa soif d’aventures en devenant prospecteur dans la forêt équatoriale. Ligoté par les préjugés, ballotté dans les contradictions de la nouvelle Indépendance, il ira d’exaltations en désillusions, au risque de sa santé physique et mentale. Mais que valaient ses rêves face aux exigences froides des nouveaux gestionnaires et aux chambardements qui affectaient le monde ?

Dans ce roman picaresque riche en situations cocasses et aventuriers de tout poil, Ebamba (les Blancs, pour les Gabonais du Sud) jouent encore des rôles hérités de l’époque coloniale, mélanges d’omniscience innée, d’autorité sans faille et de paternalisme. L’Indépendance et son maitre-mot, le Développement, précipitent une mue vers moins d’omnipotence et plus de compétence technique et gestionnaire. Mais c’est toujours l’esprit d’Ebamba qui souffle sur la surexploitation annoncée de la forêt.

C’est en tant que coopérant du service civil, au fin fond de la brousse d’Afrique équatoriale, que l’auteur a été témoin de divers aspects, prévisibles ou inattendus, de la transition colonie-indépendance. Trente ans plus tard, il eut l’occasion de vérifier sur place quelques conséquences de cette évolution.

 

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