La plume et les mots du Gabon

sociolinguistique, discours, littérature, arts

22 mai, 2013

La prefecture: une nouvelle de Penelople Zang Mba

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La prefecture: une nouvelle de Penelople Zang Mba a-la-prefecture-197x300

administration, titre de séjour

A la lecture du texte de Pénélope Zang Mba, intitulé La préfecture, j’étais propulsé dans un univers, rude ou la saleté mêlée au stress s’imbriquent mal dans l’atmosphère. A croire qu’une catégorie des usagers de ce lieu administratif, attendent une sentence lourde. L’anxiété se lit sur leurs visages et accentue naturellement leurs troubles physiques ou /et physiologiques. A quoi bon prendre une douche ? Pourquoi venir dans un état serein à cet endroit où le sort de certains est scellé sans la moindre attention. De toutes façons, c’est à la tête du client que l’on est traité ici. La Chance ? Elle n’était pas souvent au rendez-vous.
Dépourvu de toute humanité, dépouillé de bonnes bribes de politesse, nul ne s’intéresse aux usagers. Il faut faire tourner la ‘’machine’’ celle de l’administration qui au passage se remplit les caisses au nom d’une humanité résolument ignorée. Ceux qui y détiennent une parcelle de pouvoir essaient de se conformer à faire leur tâche, oubliant qu’ils ont affaire à des êtres humains, parfois intelligents, en proie au stress, fragiles, frêles, anxieux, malades et peut-être même pitoyables, tant leurs conditions de vies sont difficiles et précaires.
L’accueil est laconique et les usagers se sentent ‘’comme ‘’obligés de se retrouver dans un cimetière où une possible fosse les attend. Nombre d’entre eux n’ont pas le choix, ils ne peuvent se passer de la nécessité de se retrouver dans ces murs où le pot de fer est prêt à briser le pot de terre. Les portes s’ouvrent machinalement, comme dans une usine et les cas ‘’humanitaires’’ sont traités à la chaine.
Nul doute qu’il serait intéressant de savoir si notre héroïne malmenée par une sévère anémie accrue par une pénible période de règles douloureuses, obtiendra le sésame en papier, en carton ou en plastique qui lui donnera le droit de respirer les odeurs des fleurs, de marcher sur les pavés encombrés de crottes de chiens, de se pavaner sur les longs boulevards truffés de noms de grandes gens qui ont fait la fierté de l’Hexagone, de cueillir et de ramasser les châtaignes douces et sucrées dispersées sur les sentiers des campagnes françaises où il n’est pas rare de trouver des cadavres ensevelis par la violence, la honte, la jalousie et l’égoïsme .

Annie Charnet Mpenga
Dr. Linguistique, Phoné.

19 avril, 2013

Anatomie d’un discours littéraire à « coeur ouvert » de : A corpus confus , Accord perdu (P.8) de Prisca Otouma.

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à corps confus, accord perdu

Anatomie d’un discours littéraire à  » coeur ouvert » de
À corps confus
Accord perdu, (P.8) de Prisca Otouma ‘’

A la lecture de cette œuvre on comprend aisément que tout être naît, peut s’épanouir et se multiplier. Son passage de vie à trépas est la condition, première de son existence. Cependant, il est parfois insupportable de ‘’ ternir’’, de ‘’périr’’, de dépérir tant sur le plan psychologique que physique. Vivant dans un monde en mutation, nous devons nous en accommoder de notre mieux. Aussi « Des corps naissants, combatifs ou douloureux, mais toujours brulants de vie, s’élève une ode poignante à la liberté et au mouvement » (Quatrième de couverture). Sous la plume de Prisca Otouma, elle ‘ ‘crie’’ sans détours à la vie et à la mort en posant l’Humain comme le socle de son ‘’ humanité’’ et en concédant une place à la dégénérescence de l’Etre et a ses possibles thérapies. Les éléments linguistiques qui composent le titre sont d’un rythme accrocheur. Ils peuvent porter à confusion. En fait, ce sont deux mots qui se rapprochent par leur caractérisation ‘’adjective’’ dont les constituants ne sont ni opposés ni synonymes. Confus (vague) n’est pas le contraire de perdu (que l’on ne possède plus) encore moins son ‘’antonyme’’. Toutefois, ces deux termes peuvent renvoyer à une isotopie globalisante de la » dysharmonie ». Une chose est certaine, les ‘’ noyaux’’ ‘’ corps’’ et ‘’accord’’ forment une harmonie phonique indéniable qui se relie en symbiose avec les adjectifs ‘’ confus’’ et ‘’perdu’’, soutenus par la voyelle [u]; même si sur le plan orthographique et en genre ils se distinguent nettement, il n’en demeure pas moins que leur lien tient avec grace et force l’écho accrocheur du titre de ce recueil poétique. Ceci pour marquer la multitude des facettes humaines évoquées dans l’œuvre et la singularité qui la conditionne. Celle d’un  »accord’’ passé entre deux individus et scellé par le facteur confiance. Matérialisé parfois par la ‘’ parole donnée’’, elle constitue, l’essence même de l’homme, celle du verbe qui fait sa particularité et la différencie de l’animal, dépourvu de ‘’Raison’’, tout en scellant le pacte de socialité.

À corps confus et accord perdu, s’ouvre par un fil d’Ariane dessinant avec  »poigne  » une sorte de déclin : ‘’Corps sans corps’’ ( p. 8).
‘’ De corps sans vie (p. 8) à « Corps silencieux »" (p.9) se dissimule dans un langage voilé le passage de la jeunesse insouciante,[ celle qui ne se demande pas ‘’pourquoi ‘’, mais ‘’comment ?’’], à la vieillesse prématurée dues aux turpitudes existentielles. En fait, le voyage du royaume de l’enfance à celui de l’adolescence se déroule souvent dans un ’’ esprit d’insouciance, ‘’ couvert par un air ou un esprit  »ingénu’’, une apparence ‘’ candide’’ cousue par l’amour parental ou familial qui terre avec égard les ‘’aigreurs de la vie d’adulte’’. Mais le pire est-il toujours à venir ?
La récurrence de l’occurrence ‘’sans’’ dans les trois premiers vers du poème, annonce avec insistance ‘’ le manque, l’absence, le néant ‘’ dont les adjectifs ‘’ vidée’’ et ‘’ vidé’’, des vers suivants :
‘’ Vie vidée de corps’’ (p.8)
‘’ Corps vidé de vie’’ (P .8)
ne sont pas ‘’antithétiques’’, ‘’antonymiques’’ au substantif ‘’ de ‘’vide ‘’du vers qui suit
‘’Vide inassouvi…’’ (p.8).
Même si dans leur emploi, ces mots n’appartiennent pas à la même ‘‘classe’’, il n’en demeure pas moins que leur valeur sémantique est similaire et rend bien compte de la prédominance du champ lexical de la carence, de l’insuffisance, de la lacune, …
Nul doute, qu’à travers ces lexies invoquant un certain néant, l’auteur emploie de nombreux synonymes, voire des euphémismes pour évoquer avec douceur les affres de l’irréversible finitude de l’homme.
Vivre ou survivre, engendre parfois un dépassement difficile conduisant à une sorte de faiblesse, à une quasi incapacité de se prendre en charge, de se supporter, tant les hontes, les déshonneurs, les flétrissures, les opprobres, les bassesses, les abjections, les ignominies, les indignités, … pèsent sur le psychique et le physique. L’individu sujet à ces ‘’tyrannies’’ devient presque qu’une loque, dépourvu de tout courage et de toute force. Aussi, pour se relever, est-il bon de trouver une bouée de sauvetage, une main tendue, dotée d’un cœur ouvert, frais et sincère pour lui redonner l’espoir ; Et rendre possible le dessein qui mène à la ‘’fugace’’ allégresse.
Toutefois, l’auteur incite à relever ce défi en usant d’un ton presqu’impératif :

‘’ Soulevez ces corps’’ (p. 8)
‘’ Relevez ces vies’’ (P .8)
Une manière singulière de récuser le fait de poser les genoux au sol en signe de faiblesse, de résignation, d’abandon du combat. Le verbe ‘’ tomber’’ dans
« Qui tombent dans ah… ! » (P .8)
employé à la troisième personne du pluriel au temps présent et au mode indicatif, porte en lui seul le sens et le poids du ‘’gage’’, du ‘’pari pour la vie’’ dans cette proposition subordonnée relative qui complète avec précision, les puissantes injonctions précédentes et soutient aussi la suivante :
« Soudez-les à la vie » (P.8)
Cependant la tâche ne sera pas aisée car la faiblesse est humaine. Elle réside aussi bien dans ces « corps sans corps’’ (p. 8) c’est-à -dire faibles, maigres, frêles, gras, biformes, …que dans «’’Ces corps sans vie’’, gangrenés par déceptions, les pressions, les dépressions, les déraisons, …

« Vivre, c’est lutter contre toutes possibles pertes : celles des corps et des cœurs ».
Voilà la maxime que nous tirerons du second recueil de poèmes de Prisca Otouma, 2013, Jets d’Encre, 66 p.

Annie Charnet
Linguistique, Phone
Bordeaux III
CELFA

Quelle polyphonie! lisez ces vers!

Sonnez du cor!
Vous, corps sans  » C »
Sonnez du cor
Vous, corps lassés,
Sonnez du cor
Vous , corps incensés,
Des  » C » décédés
Sur le qui-vive
De ces corps cédés
Que la vie trainent silencieusement
Sous nos yeux muets. (p.12 )

25 mars, 2013

Brice Koumba Levy publie  » Seul »: un roman  » bipolaire »

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Quelques mots sur l’auteur et sa bibliographie

Seul est le premier roman de Brice Levy Koumba. Connu pour ses travaux de critiques et théorie littéraires, Brice Levy Koumba est également auteur du Lexique de Grégoire Biyogo paru aux éditions L’Harmattan en 2011. Il est aussi présent sur le net à travers le blog Critica au lien http://briska.unblog.fr/. Seul est édité aux éditions Lamby et s’étale sur 118 pages.

voici ce que l’auteur en dit:

Seul »" est un roman composé de deux textes. Le premier est Destin. Il est l’histoire de l’homme voué à la douleur et à la misère, la colère et la rage de le savoir. Ecrit en mai 2003, Destin est le récit de la rencontre d’un écrivain avec un lecteur qui a juré sa mort pour indifférence au sort de l’homme. Le deuxième texte a donné son nom à l’oeuvre générale : Seul. Ecrit durant l’été 2002, Seul est le récit d’un homme convaincu que pour vivre heureux, il lui est impératif de créer ses propres valeurs. C’est l’histoire de la redéfinition des valeurs, de la remise en cause totale de tout à commencer par son propre visage. »"

Extrait de seul
Suis-je ce visage se reflétant devant moi ? Non. Ce visage n’est pas le mien. Ce visage blanc aux yeux rouges ornés de boue, cette tête coiffée de cheveux hirsutes à la folie, ne m’appartiennent pas. Je les nie. Ce visage, que fait-il à la place du mien ? Je me touche. Tout semble cohérent. Je tiens bel et bien ma tête. Je reconnais ses formes, ses rondeurs, ses qualités et ses défauts. Ma parole, cette figure dans l’eau m’appartient! Comme elle a fané, flétri, perdu sa familiarité. Non. Ce visage n’est pas le mien ». Seul, p. 92.

Destin : extrait

« Dans le bâtiment, une queue. Elle avance en direction de la salle de conférence. A la volée, je demande qu’on me cède le passage. Une voix me répond : « Toi tu es qui ? Et nous, nous ne sommes pas des gens ? ».
Je ne sais quoi dire. Tellement je suis ému par cet engouement. Ces gens sont là pour moi. Uniquement pour moi. De toutes les directions, ils ont convergés en ce lieu juste pour moi. Ils sont là pour m’écouter. En toute sincérité, ils souhaitent cultiver leur âme de mon esprit.
Toutefois, quelque chose m’attriste. Personne ne me connaît ! Mon visage ne dit mot. C’est un visage sans signe, un visage sans nom, un visage muet. Un visage public sans anecdote ». Seul, p.26.
Seul est le premier roman de Brice Levy Koumba. Connu pour ses travaux de critiques et théorie littéraires, Brice Levy Koumba est également auteur du Lexique de Grégoire Biyogo paru aux éditions L’Harmattan en 2011. Il est aussi présent sur le net à travers le blog Critica au lien http://briska.unblog.fr/. Seul est édité aux éditions Lamb

13 février, 2013

Entre illusions, désillusions et prise de décisions: le rêve interminable par Berre

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Entre illusions, désillusions et prise de décisions: le rêve interminable par Berre berrelivre

immigration, illusions

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reve, illusion, décision

Rien qu’en lisant le titre de ce roman, je me suis dit:

Oui, nous voulons évoluer, nous voulons exister, comment oublier de se mettre d’abord un pied à terre chez soit car on ne sait jamais,  »immigré, c’est immigré », que tirer de l’immigration? quels sont les raisons profondes qui justifient le fait de rester à tout prix et à tous les prix en Europe?. Pourquoi l’immigré ( gabonais ou autre), ne considère t-il pas l’immigration comme un tremplin et non comme une fin, chers littérateurs et hommes de lettres. Est-ce la difficulté de se loger, de se nourrir, de s’éduquer ou de se soigner qui conduit certains à refuser  » de rentrer ne serait-ce que pour s’arranger  » une place où vivre »?

Bien plus, je me suis souvent demandé pourquoi les ressortissants d’Afrique de l’ouest immigrés en Europe, en Amérique, ou ailleurs arrivent à mieux s’en sortir au final que ceux originaires d’Afrique centrale?

Résumé:Arrivée en 1999, sans trop comprendre que son voeu venait de se réaliser, Yullens a cherché à obtenir, entre 2001 et 2003, un BTS assistant de direction mais en vain. Elle s est décidée à faire face au monde du travail avec une attestation de niveau d’études mais là encore une grande souffrance s’est présentée, les portes se refermaient les unes derrière les autres. En effet, son titre de séjour portait la marque du refus. « Il ne permet pas à son titulaire de travailler » mais permet de circuler, de louer, d acheter ses vêtements… Comment y parvenir sans travail ? De 2003 à 2005, Yullens a fait tous les petits boulots pour survivre. En 2008, la préfecture exigeait d’elle qu’elle atteste d’un succès d’études ou d’un contrat. Comment faire pour cette demoiselle qui avait appris à vivre dans une bulle, celle de la misère et des pleurs. La voilà trahie par la réalité et désabusée par le système et surtout par son avocat, qui n’a su ni valoriser ni défendre sa cliente tout en encaissant les honoraires. Portant malgré tout son rêve de vivre en France comme un trésor dont on ne peut se débarrasser, au risque de se détacher d’une partie de son être, elle préférait étouffer sa douleur physique. Locataire d’un appartement dans un quartier à risque, c’est dans cet univers macabre, où les gens sont des zombies, que le désir de crier son désarroi lui est apparu. Il fallait qu’elle dise aux générations futures les dangers de vivre sur une terre qui n’est qu’une façade. En effet, en Afrique, on sait que rien n’est acquis mais à force de lutter on y parvient. Mais ici, tout est plus difficile…

indications bibliographiques:
Broché: 156 pages
Editeur : Editions Bénévent (4 septembre 2012)
Langue : Français
ISBN-10: 2756322954
ISBN-13: 978-2756322957
Dimensions du produit: 20,8 x 15 x 1,8 cm

24 janvier, 2013

Jannys Kombila:  »Adieu monde » une vivace poétique

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Jannys Kombila: ''Adieu monde'' une vivace poétique adieu-monde-300x236

La vie et la mort sont comme le recto et le verso d'une même feuille

Avec ce nouvel opus, l’auteur rend de plus en plus sa voie dans le monde litteraire africain. Des reflexions profondes sont menées. Que dire du  » to be or not to be » de cet anglais , dans ce monde à ciel ouvert qu’est l’univers, gouverné par un  » Homme ‘ ‘ de plus en plus égoiste, changeant, tranchant avec les valeurs les plus simples qui font son humanité. Vivre ou mourir, faut-il choisir?

Jannys Kombila, « ADIEU MONDE », En parution aux Editions BoD, Novembre 2012, N° ISBN: 978-2-8106-2612-0

Les doux murmures de mon enfance: Eteno Miryl

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Les doux murmures de mon enfance: Eteno Miryl les-doux-murmures

morale, liens familiaux, valeurs

voilà un livre qui se lit simplement et livre des valeurs morales universelles et essentielles. Dans cette seconde publication ( hors ouvrage collectif), l’auteur partage avec le lecteur comment s’est édifié sa jeunesse au travers non seulement des contes et des légendes de son topos, mais aussi par le biais de l’expérience humaine, d’un vécu instructif.

Résumé et interrogations: un imaginaire en ouverture

Quel enfant n’est jamais resté suspendu aux lèvres d’un grand-père ou d’une grand-mère pour s’entendre conter des histoires ? Quel enfant n a jamais entendu : « Éteignez-moi ces lumières ! », « Fermez le robinet ! », « Arrêtez le gaspillage ! », de la part d’un père ou d’une mère excédés ? Irengué et Inivah, deux jeunes citadines gabonaises, livrent tour à tour leurs souvenirs de vacances aux rives du fleuve Ogooué auprès de leurs grands-parents. Loin de la modernité de leur quotidien, elles découvrent avec un regard espiègle les gestes ancestraux, rituels, légendes et jeux pour mieux apprendre la valeur de la parole et celle du partage. Sur un ton sensible et juste, l’auteur nous livre ici le portrait d’une jeunesse moderne qui puise dans sa relation avec les anciens et la nature le respect et une énergie nouvelle celle qui permet de grandir. Un nouveau regard sur ses propres racines et sur son pays. Et au-delà des frictions de l’enfance, un hymne à l’amour filial.

Bibliographie de l »auteur:
Frasques ( Edilivre)
Iwamy ( Edilivre)

Marina Ondo: une poétique humaniste

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Marina Ondo: une poétique humaniste marina-ondo-206x300

Discours, spiritualité, foi, raison

Nourritures célestes , tel est le titre de ce livre que je vous incite à découvrir au fil d’une lecture agréable, reflesive et fortement ancrée ver sce qu’est l’homme, sa condition et sa manière d’habiter le monde.

par Marina Ondo

La joie.
Pourquoi
m’en priver?
Pour toi
Je veux dériver
là où tu espères
que j’irais paître
Je vais dévier
vers ce levier
légèrement ajusté
à ma hauteur
pour refréner tes peurs.

Indications bibliographiques:

112 pages – ISBN : 9782748399486 – Poésie – Edition brochée

Biographie de l’auteur

Marina Ondo est titulaire d’un doctorat en Langue et Littérature françaises. En tant que membre du réseau de chercheurs de l’agence universitaire de la francophonie (AUF), elle axe ses recherches sur la littérature francophone, l’expression artistique, le langage poétique et les formes sculpturales.

Tourments d’exil: Alain Nzigou Moussavou

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Tourments d'exil: Alain Nzigou Moussavou alain-nzigou-moussavou-184x300

introspection, reflexions

Voilà une nouvelle publication qui vient élargir et enrichir les lettres gabonaises, nul doute que l’auteur y insère non seulement ses interrogations , mais sa vision du monde et la manière avec laquelle il l’habite.

Quelques mots sur cet ouvrage

Ces poèmes abordent le sentiment de non-sens qui habite l’être essouché, arraché à la douceur affective de sa terre natale. Plongeant le lecteur dans les réflexions de l’auteur, ils permettent aussi de susciter ses propres interrogations, car le propos poétique de ce recueil peut être généralisé. Nous avons tous une patrie que nous pouvons quitter un jour. Alors, ce que nous pouvons ressentir loin de chez nous, l’auteur nous le dit.

Florence Estelle Ondo: une plume pleine de sagesse

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Florence Estelle Ondo: une plume pleine de sagesse contes-du-soir-300x282

le soir est un moment particulier, des temps de partage et d'apprentissage

les-contes-fangs-et-creoles contes

contes, retrouvailles, morale

Quelques mots sur le texte:

La nuit, il faut parfois écouter les bruits de la forêt, car ils ont tant à nous dire. Sur l’île et dans la savane se côtoient les hommes et les animaux avec les divers caractères : cruauté, tendresse, ruse… Seuls comptent le plaisir de la lecture et la moralité de l’histoire. Dans ces contes imaginés ou inspirés des traditions orales fangs et créoles, le fantastique se mêle à l’humour pour le bonheur des petits et des grands.

Biographie de l’auteur

Née d’un père gabonais et d’une mère martiniquaise, Florence Estelle Ondo a eu une enfance bercée par des comptines issues des deux cultures. Elle souhaite, avec ces contes, recréer une ambiance de complicité et de joie entre parents et enfants, le soir.

Bonaventure Mihindou Kassa: de l’oral à l’écrit, une socialité pour l’histoire

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Bonaventure Mihindou Kassa: de l'oral à l'écrit, une socialité pour l'histoire bona-197x300

Résumé

Les peuples d’Afrique se caractérisent sur le plan culturel par leurs chants, leurs danses, leurs vêtements, leurs coiffures, ainsi que par leur artisanat. En fait, tout ce qui parait exotique aux yeux des autres. Ils ont aussi un savoir et une morale. En ce continent, depuis la nuit des temps, hommes et femmes se réfèrent toujours aux contes ainsi qu’aux références proverbiales qui conditionnent leurs diverses façons de penser et de vivre. D’où l’intérêt de les promouvoir.

Vivre est tout un art. Il est bien de connaître là où l’on vit, mais aussi de vivre en n’ignorant pas les us et coutumes. Le bien dire en fait partie

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