La littérature gabonaise: une réalité.
L’existence de la littérature gabonaise n’est plus à prouver. Elle se donne à voir au travers d’un panel de textes qui s’épaissit au fil des publications locales ou non.
Il ne s’agit plus de s’interroger sur le comment dire? Mais de se pencher sur ce qui est dit et la capacité de ceci à se cristaliser dans l’imaginaire, à favoriser la reflexion, à dépasser le présent.
Des textes comme Histoire d’Awu ( Justine Mintsa), Fam ( Chantal Magalie Mbaz’oo Kassa, Interdit au féminin ( Honorine Ngou), Cueillez-moi jolis monsieurs ( Sandrine Bessora), L’Enfant des masques ( Ludovic Obiang), Le Cheminement de Ngniamoto ( Eric Joèl Békalé), La malédiction ( Sylvie Ntsame), Le voyage d’Aurore etc…sont autant de discours qui ne demandent qu’à être lus au même titre que des oeuvres écrites par des auteurs primés sur la scène international et dont le talent n’est pas unanimement reconnu par tous les lecteurs du monde.
Chacun doit lire et se faire sa propre opinion, qu’il sera capable de défendre muni d’un argumentaire performatif
Il va sans dire que la modernité avec son cortège de mots tels que la déconstruction, le deuil du personnage, la quête effrenée du néant …montre aujourd’hui quelques limites, dans la mesure où les lecteurs épient, quêtent davantage un message, une information susceptible d’étonner, de surprendre, d’instruire, etc. Le retour vers un texte qui dit quelque chose est plus qu’un truisme aujourd’hui.
Laissons à la littérature gabonaise la capacité de suivre son cours…
Et lisons la…