La plume et les mots du Gabon

sociolinguistique, discours, littérature, arts

31 octobre, 2011

De Alban désiré Afane: auteur de Essola, publié chez l’Harmattan, en 2008, collection écrire l’Afrique

Classé dans : suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 13:22

Dans les auteurs anglophones je consomme beaucoup Jodi Picoult et si je devais te recommander un livre d’elle dans sa panoplie de succes litteraires ce serait « Plain truth. Un nouveau né est trouvé dans une grange en pays Amish et il faut retrouver la responsable de ce qui est désormais un crime au regard de la loi américaine. Beau livre!

Un livre aussi qui m’a beaucoup touché aussi et que je te recommande c’est « My brother » de Jamaica Kincaid. Elle y fait le portrait d’une femme qui retourne dans son pays natal pour faire ses adieux a son frere lorsqu’on lui annonce que ce dernier se meurt. La maladie et l’agonie de son frere la plonge dans des souvenirs d’enfance assez douloureux et la relation difficile avec sa mere émerge doucement mais ce voyage est surtout l’occasion pour elle de faire son deuil.

26 juillet, 2008

lisons quelques titres.

Classé dans : suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 21:46

yaougermes.jpg yaouglas.jpgVoici quelques textes que des lectueurs peuvent parcourir en cette fin du mois de juillet, elles sont de régina Yaou. Bien plus dans votre bagages emportez avec vous, Le bruit de l’héritage, Et si les crocodiles pleuraient pour de vrai, Le cheminement de Ngniamoto, (…), on s’fait la malle, Cabri mort n’a pas peur du couteau, Féminin Interdit ( texte bien écrit d’une grammaticalité correcte), Sous l’ombre d’un beau cocotier ou badamier, relisons Histoire d’un enfant trouvé et Parole de vivant.  

1 juillet, 2008

Livre du mois: couleur pourpre d’Alice Walker

Classé dans : suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 14:07

410hmd1txlss400.jpgVoici un texte que je propose à ceux à certians lecteurs qui aimeraient meubler leurs journées en ces grandes vacances ( de saison sèche au Gabon). Aussi le refus de nettie et de celie sera t-il comparable à celui de Tsiana dans les larmes de Tsiana de Sylvain Nzamba. A ce texte le lectorat associera Mon amante la femme de mon père de Sylvie Ntsame et bien n’oubliera pas de brosser un tour vers le personnage féminin  ( la femme de Ngniamoto)dont les élans libidinaux lui valent la mort  dans le roman épique de Eric Joèl Békalé. Ainsi se posent les rapports intimes, sexuels et leurs contingences dans l’évolution dramatique de la prose romantique  gaboanise.  Non loin des temples érotiques, des bordels officieux et officiels de  » Cabri mort n’a pas peur du couteau« , c’est toute la mise en scène des mots par le biais de l’acte  »intime » qui se laisse dessiner sous les couverts de sens ésotériques et passionnels tropicalisés. Comment se dit et se vit le sexe dans la poétique de l’accord et de la communion des corps lié au funeste qui semble régir le mise en confrontation de ces univers ?

Pourtant, la prose gabonaise ne badine pas avec l’amour. Certes elle ne calque pas vers une propension Tansienne  (Sony Labou Tansi) en terme de crudité et de crue (débordement) mais elle se pose en tant que signifiance comportemental d’un invisible réel dont les soubressauts  se font écho  et regards à la vue des nombreuses décapitations physiques) suicide, cadavre, scènes obscènes, intervention du divin)

Azokhwa. A.L.

2 juin, 2008

Conseil pour garder un mari: l’hypocrisie

Classé dans : publications gabonaises,suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 9:09

 Dans Fureurs et cris de femmes, Eva la soeur d’Emilienne affirme ceci:

 »Quelles que soient tes raisons, n’essaie jamais d’affronter ta belle-famille. Même si ton époux se range de ton côté. Très rapidement tu te retrouveras  isolée si celle-ci est assez aimable pour ne pas provoquer ton divorce. Tu te ferais mieux, crois -moi, de te débarrasser de tes principes de femme émancipée » (p 38)

  C’est l’art de se faire  aimeret respecter par sa belle-famille: devenir hypocrite. Aimer apparemment la belle-famille, lui sourire à se fendre les lèvres,  »pourquoi …se faire des énnemis quand on peut facilement, avec de la flatterie et un rien de supériorité [ financière surtout ] s’en faire des des alliés? En ce qui me concerne, je peux t’assurer que ma belle famille m’est totalement dévouée et si l’occasion lui était donnée, elle se liguerait contre mon mari pour me protéger et me défendre. Vois-tu l’hypocrisie n’est pas un défaut quand on tient à âtre en bons termes avec entourage.

(p. 39).

Pour mieux gérer votre entourage  et surtout votre belle -famille avec hauteur et savoir faire  Lisez  14 clés pour réussir son mariage de Honorine Ngou.

22 mai, 2008

Des coups -de -coeur

Classé dans : publications gabonaises,suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 10:43

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  biyaoula.jpg Voici mon coup de coeur du moment. Cet auteur est Daniel Biyaoula,  L’impasse et Agonies sont des somptueuses réalisations.

 Merci de nous donner le votre.

23 octobre, 2007

Synthia Ngoma: l’autre

Classé dans : publications gabonaises,suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 8:15

 

synthiangoma.gif  L’auteur de L’Autre vous  envoie ce message.

J’espère  pouvoir trouver très bientôt, ici au Québec, une maison d’édition qui distribue au Gabon, afin de répondre à votre attente. Telle est le but que je me suis fixé pour mon prochain roman. L’Autre, représente mon introduction dans le monde de l’édition par son esprit de bohème. Il unit deux genres littéraires dont le fruit révèle l’univers insolite de mon écriture printanière. Tout au long de mon chemin dans le monde parallèle qu’est l’édition, je tente et tenterai encore de faire honneur à la culture gabonaise dans sa diversité, en imprégnant mes récits des expériences de mon vécu.

Si un jour, vous avez l’occasion de lire L’Autre, j’espère que vous voyagerez autant que je l’ai fait en l’écrivant.

Synthia Ngoma

22 octobre, 2007

Nadège Noèlle Ango Obiang: une plume prolixe

Classé dans : publications gabonaises,suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 17:23

angoobiang.jpg  Avec  autant de pièces de théâtre publiées à son actif,  cette écrivaine est la plus prolixe en la matière. Elle a écrit  des nouvelles. Nous lui devons un ouvrage fort et plein d’interêt: Le testament de mes pères . Mais aussi un roman:

obiangnoelle.jpg La femme violeur. Pulsions, Violences et Trahison. Ce roman résume dans de multiples facettes les ombres vivantes et ténébreuses des tourments pulsifs humains. Reine un jour, maudite et salie à jamais, une femme peut-elle s’en remettre à un monde qui se renie ? La femme Violeur, comme une fable, raconte la honte et la colère de n’être plus qu’une autre…créature.

 Des pièces de  théâtre

 -La Chambre des Fées

angoobiang9.jpg -  Oyap, Mbamengue, le polygame .

Oyap onawou, autrement dit en Fang, le lointain c’est la mort. Qui mieux que l’Afrique peut décrire et répandre comme un volcan furieux les cendres des deuils et des espoirs dérobés ? Oyap est une pièce de théâtre en duex actes qui parle de l’esclavage. Oyap nous retrace le choc de la découverte de la déshumanité et toujours ce constat inéluctable du devoir de survie.

angoobiang7.jpg    Etame et entre soeurs  

Deux pièces de théâtre en un acte vous sont proposées. Etame et Entre sœurs, ont comme un des points de départ la mort d’un proche. Puis chacune de ces deux histoires différentes nous ramènent vers la rencontre magique des autres ou la redécouverte d’un autre proche. La douleur prend une autre tournure et il ne reste plus que l’attente du lendemain qu’on espère plus magique. Etame interpellera tous les êtres qui se sentent étrangers en ce monde. Entre sœurs ravira les cœurs poétiques pour son allusion- mystère à l’heure d’hiver.              

 angoobiang5.jpg      Comment va l’Afrique? Tristes Sketches

Quelques mots: Akiée ! L’Afrique et ses problèmes deviennent-ils des reliques qu’il faut entretenir de peur d’encourir des malheurs encore plus grands ? La plupart des sketches présente des fonctionnements internes et indissociables de la vie des Africains. D’autres pointent du doigt les tortures politiques dont les jeunes intellectuels sont souvent victimes.

angoobiang2.jpg     Le Blues de l’Exilée. Est-ce un crime de se sentir mal en terre étrangère ? Ntsame ne comprend pas l’esprit du pays qu’elle a pourtant choisi. Tous ses rêves, ses désirs semblent contrecarrés par un mal être plus intérieur et qui la clou à la croix de la solitude. Cette pièce de théâtre en trois actes évoque les tourments de l’exil et la torture qu’infligent des souvenirs d’une ancienne terre qu’on imagine plus embellie

 angoobiang8.jpg Mbamengué, le polygame

Il paraît que l’Africain ne meurt pas de microbes. Il existe tellement de contre-vérités ridicules et dangereuses… Mais un polygame, fier de son milieu et soucieux de l’équilibre familial peut-il être le sujet d’une trajectoire sexuelle inattendue ? Mbamengue baigne dans une famille Gabonaise bien Africaine : Il y a des choses qui ne sont pas de chez nous ! Alors que faire ? Au milieu de son clan de cinq épouses et tyranniser par les élans amoureux de sa nouvelle épousée, bien malin qui pourrait démasquer…Notre polygame.

 Elle a aussi écrit des scénarios de films:Duels de dames, la fin du rêve, L’Enfer est l’orphelin .

 Avec ce panel de  »genre », elle mérite à juste titre d’être lu.

N.B. Pour la réalisation de cette présentation nous avons piochés des éléments sur les fiches de lecture présentées par le site éditorial de ces ouvrages.

Auleley Peggy Lucie

Classé dans : publications gabonaises,suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 16:46

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     Les larmes  du soleil,  ( récits) a été publié en 2004 , à Libreville , aux éditions Makaya.

Narcisse Eyi: Les matinées sombres

Classé dans : critique et analyse,suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 14:48

  Une oeuvre à lire 

Juste quelques mots pour parler d’un roman de valeur: « les matinées sombres« , de Narcisse Eyi.

Un roman publié par La Maison Gabonaise du Livre.
Il parle de la dérive d’une jeune fille aux prises avec une coutumeng (que l’on devrait bannir me semble-t-il), que l’auteur nomme par « la chose ».
Cette chose dont l’héroïne a bénéficié à sa naissance est sensée apporter la prospérité à la famille.Elle s’avilit en donnant son corps pour le bien de sa famille… pour des boites de sardine, à manger, ou autre… sans vraiment avoir le choix quant à sa destinée.L’histoire de cette héroïne, nous montre que parfois l’esprit communautariste peut complètement annihiler l’être humain et sa possibilité de penser pour lui et par lui-même.
Puis-je en dire plus??? Non.
C’est un roman à lire, absolument.

 Edna Apinda

14 octobre, 2007

Emilie Koumba

Classé dans : publications gabonaises,suggestions de lecture — azokhwaunblogfr @ 10:51

  Le texte Sally de mes rêves est signée  Emilie Koumba. Nous n’avons pas plus d’information sur cette auteur. Et il serait agréable d’avoir des informations sur cette romancière.

 Nous avons retrouvé ce texte à la bibliothèque de la Maison des Sciences de l’homme de l’Aquitaine. Nous l’avons lu. 

Bien que se reliant plus facilement à un style « Harlequin » ce texte, est un univers captivant qui ne demande qu’à être habité. Et notre étonnnement qu’il suscite est tout à fait normal.  

En tant que lectrice très attaché au champ littéraire gabonais, je suis très surprise de constater avec amertume, l’oubli dans lequel est plongé une écrivaine dénommée Emilie Koumba qui a publié une oeuvre lisible de portée moralisante, cathartique et très accessible à un public jeune. De Sally de mes rêves. Qu’en pensez-vous chers lecteurs?

Il est vrai que ce texte accorde une part particulière au topos, à la société, loin d’un travail métaphorique, tropique sur le langage, ce texte dit cependant quelque chose.

Certains recommenceront à affirmer que c’est là un texte qui accorde une importance à l’immédiateté, à la memeté, etc.

Oui, ce n’est pas un livre blanc au sens blanchotien, un livre avenir, mais c’est un texte porteur d’un message instructif .

Sally de mes rêves  est à lire

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