La plume et les mots du Gabon

sociolinguistique, discours, littérature, arts

23 décembre, 2007

La critique littéraire autour des écrivains gabonais

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 15:43

 - Figures du pouvoir et analyses des récits: Peter Ndemby Mamfoumby ( indications bibliographiques à completer)

- Les écritures gabonaises ( tome 2), Histoire, thèmes et langues, par Achille Manfoumbi-Mve, Gyno Noèl. M. ( Indications bibliographiques à compléter.)

AMBOUROUHET-BIGMANN, Magloire Serge, « Naissance d’une Littérature » in Revue Notre Librairie, Littérature gabonaise n°105, avril-Juin 1991, Clef, Paris, p. 37-38.  AMBOUROUHET-BIGMANN, Magloire Serge, « Une Littérature du silence » in Revue Notre librairie, N°105, p. 45-46.  » Ou est le roman gabonais? » in Africultures »

  Ditougou , (Lucien), 2002, «  La chanson de Roland et le Mvett de la ductilité comme  principe de régulation de la guerre. » in  littérales  ( édité  par l’université de Paris X Nanterre)  pp. 341-350.

  MADEBE, ( Géorice Berthin),  ( 2002), «  Fantasme,  écriture, et tension polyphonique  dans Au bout du silence de Laurent  Owondo »,    in Bulletin of Francophone Africa, n° 17-18,   Westminster

                                                       -(2003), « Des morphologies du sens dans la littérature  gabonaise : le cas de 53 cm de Bessora » in  Iboogha  ( Revue publiée par le Laboratoire des  Sciences de   l’homme et de la Dynamique du langage,  n° 8, Libreville,  Les éditions du silence,  pp.111-129

                                                -(Mardi 28 déc 2004), «  Littérature gabonaise :Bessora  érégie  des  lettres à la plume barbouillante et  caustique » in L’Union , Libreville.

                                              MBA ZUE, Nicolas, « Une littérature en quête d’identité » in Revue Notre librairie, n°105, avril-Juin 1991, Clef, Paris, p. 46-49 MBA ZUE, Nicolas, « Okoumba-Nkoghé, ou la quête de l’impossible amour » (p. 100-103), in Revue Notre librairie, n°105, p. 100-103. MBA ZUE, Nicolas, « La création littéraire et les difficultés d’édition », in Revue Notre librairie, n°105, p. 134-136. MBONDOBARI, Sylvère, « Quête existentielle et redéfinition du personnage féminin dans le roman Histoire d’Awu de Justine Mintsa », in Francofonia, 1132-3310 (2002) 11, p. 191-201.  MBONDOBARI, Sylvère, « Subversion d’un mythe colonial : le « Grand Blanc de Lambaréné » dans le roman francophone d’Afrique. », in Présence Francophone, n° 62, 2004, p. 71-88.    MONSARD, Pierre, « Jean Paul Léyimangoye : Olendé ou le chant du monde », in Revue Notre librairie, n°105, avril-Juin 1991, Clef, Paris, p. 163-164.  MONSARD, Pierre, « La Caravane de l’U.D.E.G. », in Africultures, n° 36, mars 2001, p. 20 . MONSARD, Pierre, « Histoire d’Awu, de Justine Mintsa », in Africultures, n° 36, mars 2001, p. 22 . MONSARD, Pierre, « Mubwanga, de Jérôme Kwenzi Mickala », in Africultures, n° 36, mars 2001, p. 23 . 

MOUSSIROU-MOUYAMA, Auguste, « Pierre-Edgar Moundjegou-Magangue : Ainsi parlaient les Anciens », in Revue Notre librairie, n°105, avril-Juin 1991, Clef, Paris, p. 172. MOUSSIROU-MOUYAMA, Auguste, « La littérature gabonaise des années 80. La tentation de l’histoire et les détours du langages. Esquisse pour une lecture sociolinguistique du fait littéraire francophone au Gabon », in Annales FLSH-UOB, n°7, mai 1992. 

NGOU, Honorine, « Panorama du Théâtre », in Revue Notre librairie, n°105, avril-Juin 1991, Clef, Paris, p. 73-77. - « Un pionnier du théâtre : Vincent de Paul Nyonda », in Notre librairie, n°105, p. 90-91. 

_-« Vincent de Paul Nyonda : La mort de Guykafi », Revue Notre librairie, n°105, p. 170-171.    - « Maurice Okoumba-Nkoghé : « La Mouche et Glu », Revue Notre  Librairie, n°105, p. 170.  

 

 OBIANG, ( Ludovic.), 1994, «  L’enfant des masques et la ville endormie, Poésie in  Notre Librairie, Revue du CLEF, n° 119, oct-nov-déc, 1994, pp. 161-162.          

 -( 1999, mars 2000 )  « Voyage au bout du silence, panorama roman gabonais » in Notre Librairie, Paris,    n°138-139, pp.30- 40.  

                                       ( 13 /05/1999) , «  La représentation du village dans le roman  gabonais », communication au séminaire,  Clan, lignage et village comme mémoire  sociale du Gabon du Laboratoire   Universitaire de la Tradition Orale (LUTO)                          -( 2001 avril -juin ), « Le silence des oiseaux de pluie, une fiction littéraire et représentation du monde de « Poé », poème de P-C Akendengue » in Notre librairie. La question des savoirs, n°144,  p. 33. 

OBIANG -ESSONO, (Fortunat),  ( 1991), « Lire Ndouna Depeneaud », in Revue   Notre   librairie, n°105, avril-Juin 1991,    Clef, Paris, pp. 112-113. 

  -(1997),  «  Poétique et tactique  d’écriture   sécuritaire dans la  littérature gabonaise :   le cas d’Auguste  Moussirou Mouyama »  in Revue  Africaine d’ Etudes Françaises, n° 2     ( Ecole  Normale Supérieure), pp.3-16.

   RATANGA-ATOZ Anges, ( 7 janvier 1999) « L’action culturelle et artistique au Gabon : la littérature d’hier et d’aujourd’hui », in L’Union, Libreville.   RENOMBO OGOULA, (mars 2001), « Le Jeune officier, de Georges Bouchard », in    Africultures, n° 36,  pp. 20-21.  (mars 2001), « L’Enfant des Masques, de Ludovic Obiang », in    Africultures, n° 36,  pp. 21-22. 

SIMA EYI , (Hermery-Hervais),  janvier 1999, «  Etude du récit autobiographique de  Robert   Zotoumbat  Histoire d’un enfant trouvé inféodé au   roman par la critique universitaire  et l’Institution   littéraire » in Annales de la faculté des Lettres et Sciences  humaines, Université Omar Bongo, n° 12, Presses   universitaires   du Gabon, pp. 307-344.    - « Esquisse d’une redéfinition générique de Biboubouah : chroniques équatoriales suivi de Bourrasques sur Mitzic de Ferdinand Allogho-Oke : une œuvre littéraire gabonaise inféodée au roman par l’Institution littéraire », in Presses Universitaires du Gabon (PUG), Université Omar Bongo,    

Les ouvrages critiques

- Jeanne Marie leclerc et Liliane Nzé, Le roman gabonais et la symbolique du silence et du bruit, Paris, L’Harmattan, mai 2008, 342p, ISBN 978-2-296-05624-4

- Luc Ngowet, Petite misère et grands silences, Libreville, Editions Raponda Walker,

 -Gahungu, ( Patrice.), ( avril 2003), La poétique du soleil dans ’’ La Mouche et la glu’’ de   Maurice   Okoumba Nkoghé, Libreville, Maison gabonaise  du Livre, Coll. Critique.

                          -( 2 juin 2003), La rhétorique du corps dans ‘’Fureurs et cris de femmes’’  d’Angèle Rawiri, lecture sémio-rhétorique., Libreville,                 Maison  gabonaise du Livre, Coll. Critique.  

 OBIANG ESSONO, (Fortunat .), (2006), Les registres de la modernité dans la littérature gabonaise, Ferdinand Allogho- Oké - Lucie Mba,  Auguste  Moussirou Mouyama et Ludovic Obiang,    Paris, L’Harmattan, volume 1.  ISBN. 2-296-025-97-8  , -(2006),  Les registres de la modernité dans la littérature  gabonaise, Maurice Okoumba Nkoghé, Laurent   Owondo et Justine Mintsa,  Paris, L’Harmattan,   volume 2.  ISBN. 2-296-02598-6. 

LES ORTHOGRAPHES DE L’ORALITÉ : POÉTIQUE DU ROMAN GABONAIS, Bellarmin MoutsingaLa littérature gabonaise écrite d’expression française procède d’une rencontre féconde entre les figures ethnotextuelles de l’oralité traditionnelle (contes, légendes, épopées, panégyriques etc) et la dynamique ouverte de l’écriture. Ce mouvement d’ensemble crée ce que l’auteur nomme, d’un concept opératoire inventif, les orthographes de l’oralité, qui disent la poétique du texte gabonais. Ce constat valide au reste, le travail du poème, le lieu du dire théâtral ou encore le discours du roman.ISBN : 978-2-296-07503-0 • janvier 2009 • 244 pages  

 LA FEMME ET SES IMAGES DANS LE ROMAN GABONAIS
Chantal Magalie Mbazoo Kassa, Préface de Bernard Mouralis
 L’étude de la femme et de ses images dans la prose romanesque gabonaise est surtout une photographie de la femme plurielle, telle qu’elle se donne à lire à travers les mécanismes d’écriture des auteurs, notamment : Ntyugwetondo Angèle Rawiri, Laurent Owondo Ambaye et Maurice Okoumba-Nkoghe. Quatre images féminines, à savoir « l’aliénée », « la rebelle ou la révoltée », « la déterminée ou la rusée », et « l’émancipée ». ISBN : 978-2-296-07641-9 • février 2009 • 238 pages  

 

     2-Thèses autour de la littérature gabonaises 

  DITOUGOU, Lucien, (Thèse de Doctorat NR) La recherche de la paix dans La Chanson de Roland et dans Le Mvett, Amiens, Université de Picardie Jules Verne, 20 septembre 2002.   MBAZOO  KASSA ( Chantal Magali),  (1999), La femme et ses images dans le roman gabonais », thèse de  doctorat, Université Cergy-Pontoise, U.F.R. de lettres et de  sciences humaines, option : littérature africaine francophone.   NGUEMA ONDO, Jean-Léonard, ( 2002),  (Thèse de Doctorat NR) L’Influence de l’initiation traditionnelle dans le roman gabonais, Université Paris XII, ( 23 septembre) TABA ODOUNGA, Didier (Thèse de Doctorat NR) La représentation des conflits dans le roman gabonais des origines à nos jours, Université Paris XII, 20 janvier 2003. 

 

SIMA EYI, Hémery-Hervais, (Thèse de Doctorat, Ph.D) Lecture sociocritique du roman gabonais, Université Laval, 25 Juin 1997.

  3-Anthologie de la littérature gabonaise    MBA ZUE, Nicolas, Jean-Pierre GOURSAUD et MARTEL François, Littérature gabonaise (Anthologie), Paris, Hatier, 1993, 352p. ( la première anthologie daterait de 1976) .    

4- Les critiques gabonais autour de la littérature francophone . 

  - Articles

   Madébé, ( Géorice Bertin), ( 2004 ), «  Du Nègre paradisiaque à l’ontologie du   métissage senghorien : problématiques de l’énonciation dans la poésie de Senghor » in   Annales de la faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Omar Bongo, Libreville.   

                              -( 2004) , «  Pour une resegmentation sémiotique et énonciative du corps littéraire africain », in Revue Africaine d’Etudes Francophones Libreville, Ecole Normale Supérieure. 

  Emane Obiang, ( Ludovic.), -(2001),  « Le silence des oiseaux de pluie, fiction  littéraire et  représentation du monde dans le  roman francophone subsaharien », in Notre   Librairie, n° 144, pp. 33 -(2001),  « L’identité nègre n’est pas  celle que l’on  croit » in Africultures, n° 41, Paris, L’Harmattan, pp. 42-44.          -(1999), « Typologie du roman  africain : problématique du genre et identité littéraire », in Revue de l’Institut de  Recherche en sciences humaines, n° 4-5, pp. 86-98.

     Les ouvrages

   MADEBE (Géorice Berthin) ,  (2005), Utopies du  sens et dynamiques sémiotiques  en   littératures africaines ,  Libreville, Les éditions  du                      silence ( Ecole Normale Supérieure), collection   universitaire du sud,  ISBN 2-91212325-9 

  -( 2006),  DE VIKO A NGAL. La transparence créative, Paris ,  L’Harmattan, 178p, ISBN  78-2-296-02290-4 .

ANGOISSES NÉVROTIQUES ET MAL-ÊTRE DANS « ASSÈZE L’AFRICAINE » DE CALIXTHE BEYALA, Patrice Gahungu Ndimubandi

Quiconque a lu les romans de Calixthe Beyala a été impressionné par un métalangage psychanalytiquement orienté; de celui-ci l’écrivaine se sert copieusement pour rendre compte du comportement étrange de ses personnages. Très abondant, ce métalangage a été motivé par le fait que les acteurs évoluant dans cet univers romanesque sulfureux sont tous désaxés : ils sont rongés par un mal-être permanent. Comment en sont-ils arrivés à ce stade de délabrement mental ?

ISBN : 978-2-296-07560-3 • février 2009 • 272 pages

  NB, Si vous recherchez des indications bibliographiques sur ces ouvrages, connectez -vous sur le site de la fondation Raponda Walker.

16 décembre, 2007

Nathalie cousin: une reflexion sur l’écriture des  » Eric »

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 10:57

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Le 08-12-2007, était un jour porteur d’un croisement entre deux personnes éprises  de lettres. L’une est occidentale et l’autre Gabonaise. Dans une mairie du 5 ème arrondissement de Paris, où pilullaient pluisieurs âmes en quêtes de belles lignes, en quête du comment met-on en scène des mots, on pouvait remarquer la présence d’une spécialiste d’auteurs aux prénoms Eric. Nathalie Cousin est de celle là qui ont fait le pari de se pencher sur ces auteurs  qu’elle considère comme particuliers tant leurs univers divergent en fonction de leurs goûts, de leurs parcours, de leurs origines et de leurs désirs.

 Il va sans dire que ces deux êtres avaient à se dire. L’un voulait savoir ce que recherchait exactement l’autre  ( Eric Joèl Békalé) et Nathalie Cousin de se demander ce qui motivait le côté  »perspicace »d’un écrivain  à plusieurs casquettes.  Qui est l’auteur de Le Chant de ma mère ( reédition),  Cris et passions, Elevations poétiques, Le voleur de rêve et autres contes du Gabon, Un Etrange week-end à Genève, Au pays de Mbandong, Le Mystère de Nguema, Le Cheminement de Ngniamoto

 Les questions soulevées étaient multiples:

-Pourquoi ce prénom?

-Quel type d’éducation recu?

-Qu’est-ce qu’une fonction de diplomate?

-Où, quand trouve t-on l’inspiration d’écrire  » soi » en vivant ailleurs,

-Quelle est la part des  »éducations » diverses qui jalonnent l’oeuvre écrivain très prolixe?

-Pourquoi le choix d’une écriture  accessible , ouvert à un large public

-Pour Eric Joèl Bekalé, quel est le fondement de son écriture?

-Que dire? Subsiste t-il des interdits?  Et les limites?

- Te [re]construis tu, en Occident ou au Gabon? ( sous entendu ta famille et toi)?

- Quels en sont les intérêts? Qui s’interesse réellement à ta volonté de faire connaître ton  »socle »?   Sont-ils receptifs?

-Quelle est ton dessein d’une manière d’habiter le monde?

 Quelques extraits des  protagonistes

Nathalie cousin: une reflexion sur l'écriture des '' Eric''  dans critique et analyse mp3 entretienbkal.mp3

 

  

14 décembre, 2007

Contes, Nouvelles: regard vers la source: Nza-Mateki

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 10:53

Une culture, des peuples, des voyages: la plume de Nzamba Martin.

Cet auteur est célèbre par son patronyme . Il a écrit un manuel de géographie intitulé: Notre pays le Gabon , publié  à Paris par Edicef. Mais, ce passionné de la culture punu, donne  en plus au public, la capacité de mieux connaître ce peuple du sud du Gabon, tout en alliant fiction et réalisme, son oeuvre participe à l’acquisition des connaissances, au divertissement, à la réflexion et à mise en confrontation d’un certain modernisme qui n’a cessé de s’allier au présent pour une meilleure appréhension de l’avenir. Avant de savoir où l’on va ou encore ce que l’on deviendra, il est plus sage de se demander d’où l’on vient  afin de pouvoir répondre  à la sempiternelle interrogation: qui suis-je?

  Voilà un auteur dont le nombre de publications est sans cesse croissant. Notons les titres suivants:  Pratiques culturelles chez les punu, paru aux éditions Raponda-Walker à Libreville 

 -Contes et débats traditionnel chez les punu, Libreville, Imprimerie Polypress, en août 2001

Pratiques Culturelles au village, publié aux éditions Raponda Walker, en 2005, il a 95 pages. Son ISBN : 2-912776-56-2

Puis Contes autour du feu,  publié aux éditions du silence en août 2004 ISBN 2-912123-22-4

- Aperçu sur les clans du terroir, Libreville, Les éditions du Silence, août 2003

Enfin Echos du chemin ( recueil de nouvelles), dont le quotidien national   l’union fait écho ici , par le biais de Afanou Edembé.

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Merci à Leslie Amendjé qui nous a envoyé cet article du quotidien national l’Union.

12 décembre, 2007

Janis Otsiémi: contacts et publications

Classé dans : information publique — azokhwaunblogfr @ 23:45

J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon roman « Peau de balle » dans la collection « Polar d’Afrique » aux Editions du Polar.

ISBN : 978-2-35568-016-8 .Prix TTC : 19 € .Pour toutes commandes :

Editions du Polar, 1, rue Alexandre Schimmel 92350 Le Plessis Robinson (France) Tél. (33) 01 46 30 45 86  Web : www.editions-du-polar.com.

Mail : contact@editions-du-polar.com OTSIEMI Janis . B.P. 8168 Libreville – Gabon .Tél. 00 241 07 83 85 31. Courriel : janisotsiemi@yahoo.fr 

  Biographie, bibliographie, critiques:

 Janis Otsiémi: contacts et publications  dans information publique doc pressebookjanis.doc


salon du livre du livre de Paris en 2008

Classé dans : salon du livre — azokhwaunblogfr @ 12:35

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  Le professeur Jacques Chevrier animant les débats avec autour de lui, Guy Rossatanga , président de la fondation Raponda Walker et Jean Divassa Nyama Notons toutefois que la communication de Jacques Chevrier  s’est faite sous la lumière de l’article de Ludovic  Emane Obiang: Voyage au bout du silence…

Autour de Edna Apinda  »envoyé » par Isis Mabiala

Classé dans : La presse en parle — azokhwaunblogfr @ 11:23

  Edna Merey Apinda se livre quelque peu.

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11 décembre, 2007

Salon du livre de Paris 2007, les gabonais étaient présents

Classé dans : salon du livre — azokhwaunblogfr @ 8:57

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  Le salon du livre de Paris du 8-12-2007, avait pour pays invité le Gabon.  Plusieurs écrivains dont Eric Joèl Békalé, Zita Douka Alida, Jacques Hubert, Guy Rossatanga, Jean René Ovono Mendame, Chantal Magalie Mbazoo Kassa, Jean Divassa Nyama étaient présents.  Plusieurs lecteurs déploraient l’absence de Ludovic Emane,  de Bessora  ( en déplacement pour la Corée.

 Au cours de ce rassemblement, nous avons appris du Professeur Jacques Chevrier que Bessora venait de remporter le Grand prix littéraire d’Afrique noire. 

  Le stand du Gabon a rencontré un franc succès. 

9 décembre, 2007

Grand prix littéraire d’Afrique noire

Classé dans : Distinctions — azokhwaunblogfr @ 11:58

sidieumedemandeditesluiquejedors.jpg  Et si Dieu me demande dites lui que je dors, est le dernier roman publié par Bessora, aux éditions Gallimard collection continents noirs, paru le 3 janvier 2008.

  Cette romancière, Bessora ( Sandrine Nan Nguéma)est  la lauréate  du  grand prix littéraire d’Afrique noire  en 2007.  

Cependant bessora est aussi l’auteur de plusieurs nouvelles dont nous donnons ici les références:

Bionic woman, in Ananda Devi ( éditeur), Yaoundé, 2006, éditions Tropiques, 154 p, ISBN: 9956100234. pp 50-71.

 Les Compagnies Low-Cost, in Nouvelles mythologies, éditions du Seuil, Paris, 2007, 192 p , ISBN: 978-2-02-0962-33-9

- Le cru et le cuit, in Dernières nouvelles du colonialisme, édition Vent d’Ailleurs, 2006, ISBN 2-911 412 40-0 , 240 p 

N.B. Les autres romans sont référencés sur un tableau sur  ce blog

10 novembre, 2007

L’Esthétique de la femme: une poétique sensible.

Classé dans : critique et analyse — azokhwaunblogfr @ 13:47

     La femme,  comme motif narratif dans  Au pays de Mbandong et Le Cheminement de Ngniamoto  de Eric Joèl Békalé.    

 Les lecteurs  de la littérature gabonaise ont constaté la prédominance de la femme comme objet de production romanesque.  A telle enseigne que l’ Anthologie consacrée à cette de littérature  dont l’élaboration a vu la participation active du sémioticien  Nicolas Mba-Zué, accorde à la thématique de la femme un pan majeur dans ce champ d’investigation.. L’un des premiers romanciers gabonais, Maurice Okoumba Nkoghé répondait  à Michel Voltz -Mais je ne parle pas que d’elles !… elles ont de beaux rôles,  c’est parce qu’elles sont des victimes de la vie ; Je rends hommage à la mère, à la camarade, à la fiancée ; à l’épouse. Une façon de corriger les mâLes erreurs- à la question suivante : Les femmes occupent aussi une place particulière dans votre œuvre : pourquoi parlez-vous si souvent d’elles ? 

   Au regard de certains titres très évocateurs de la gente  féminine  écrits  par des  gabonaises, citons entre autres:  Féminin interdit de Honorine Ngou,  Cueillez-moi jolis messieurs  de  Bessora,   Fureurs et cris de femmes de Rawiri,  Mon Amante, la femme de mon père, La fille du Komo de Sylvie Ntsame,  Prisonnières d’un rêve de Douka, on peut dire  sans risque de se tromper que la thématique relative à la femme est porteuse  d’une certaine émulation sur la production des fictions. La  vie des femmes avec leurs cortèges de vœux,  de maux,  de joies  donnent naissance à une prose de plus en plus vivace.    

  Cependant des œuvres comme Au pays de Mbandong et  Le Cheminement de Ngniamoto, ne permettent pas de prime abord de certifier que la femme joue un rôle déterminant dans  ces textes.  Etamening, héroïne  du recueil de nouvelles cité ci- dessus, est une orpheline, sacrifiée au pied de l’ hôtel  de l’abondance, reviendra se venger de  son bourreau,  tout en emportant avec elle, et dans les  eaux, le fils de ce chef omnipotent, omniprésent et sans cœur qui la condamna à mourir. Elle qui jadis permit  de par son sang à  redonner la vie au villageois en faisant tomber la pluie et reculer la sécheresse, revint sous la forme d’une très belle et jolie femme, ôter ‘‘la  vie ’’ au fils de celui qui s’était accaparé de la sienne. Sous la forme d’une créature féminine d’une beauté sublime, cette  mamiwatta, (p. 41)  dotée de grands pouvoirs de séduction, se présentera comme une fiancée bouleversante dont les charmes ne peuvent trouver d’égalité ici bas.  Etamening l’orpheline , se fera justice grâce à ses atouts. De sexe faible et frêle face au pouvoir de Mba-Etoudi au début du texte, on la  retrouve toute puissante à la fin de l’œuvre. Comme si le narrateur voulait nous signifier que même en monde fang où le pouvoir est l’apanage des hommes, ces derniers ne sont pas des sur-hommes. Ils peuvent eux aussi être gangrenés par une force plus grande, ‘‘ le remords’’,  qui conduira ce chef de village au suicide. 

  L’image de la femme  s épaissit  au fil des lignes. De  gamine dont les parents avaient été transportés par une tempête… Etamening intrigue et fascine Mba-Etoudi par sa beauté subliminale.  Avec un rôle de justicière, elle finit par imposer sa loi. Au détriment de Mba-Etoudi et de son fils .  La place de la femme  dans cet ouvrage est des plus significative en ce qui est du fantastique et  du mystère et surtout de la quête de la vérité, du vrai, du juste  qui entoure les œuvres de Eric Joèl Békalé.   

   En revanche, dans Le Cheminement de Ngniamoto, la toute puissance de cet homme extraordinaire (joueur de Mvett) dont la naissance, l’éducation, et le parcours d’adulte est parsemé  respectivement de cultes,  d’initiation (Bwity) chez les pygmées,  de faits héroïques  et de la quête de l’absolu ( la vérité), relègue la femme au second plan. Le héros éponyme ne s’adonne pas de manière immodérée aux plaisirs de la chair. Lui , le grand chef, ne s’affuble pas d’un nombre infini de compagnes.  Loin de jouir d’un harem où s’empile des épouses,  on le voit refuser de se donner à sa femme qui pourtant ne demande qu’à vivre l’ivresse avec son mari.   

   Cependant, il semble que les infidélités de la celle-ci sont sévèrement punies par le châtiment suprême : la mort.  Que traduit cette attitude coercitive à l’endroit de la gente féminine ? Au vu du comportement  de Ngniamoto, peut-on soutenir que sa quête vers l’absolu passe par une forme de pureté qui l’oblige  à  créer quelque distance avec la gente féminine  dont on dit souvent qu’elle est porteuse de pêché ( cf la bible) ?  Ces  deux textes, rejettent-ils l’image de la femme fatale ? ( si l’on tient compte de la capacité d’une ‘’trope’’ à formuler le laid pour prêcher le vrai  ).  Toutefois,  ne dit-on pas que derrière  un grand homme se cache une grande femme ?  Ce dicton  est-il valable en milieu fang où la phallocratie est bien une réalité ?   

A.C..M.


[1] ( elle est amont dans le culte du Bwity , mais très discrète)

les Gabonais et la lecture

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 13:00

La lecture est un acte personnel, est-ce  la seule raison capable de justifier le désintérêt de  plusieurs nationaux à l’égard des livres et surtout de leurs contenus?

 Selon notre intervenant, d’autres raisons pour lesquelles certains Gabonais ne lisent pas:
- la concurrence des séries télévision.
- la concurrence des maquis et autres lieux de réjouissance.
La lecture semble isoler quelque peu dans une société (africaine) ou l’oralité passe avant tout. D’où dans notre pays, l’abondance de groupe de Hip-Hop au talent remarquable et autre artiste.
On achète volontiers ces cassettes et disques. Quand aux livres, nombreux sont (dans mon entourage pour ne pas aller loin) ce qui les achète et les oublie aussitot. J’écris, mais il n’est pas dit dit que je sois lu par mes proches. Ils achètent certes les livres, mais simplement pour le posséder sans réelle intention de le lire. Il faut le dire. Juste envie de dire que l’on connait l’auteur.
une idée a circuler récemment (émise par un directeur de collection chez Gallimard) : 1 goutte de pétrole pour 1 livre.
il s’agissait de demander aux deux pays pétroliers que sont le Gabon et le Congo de financer le voyage du livre, pour le rendre moins cher. ainsi, le prix du livre pourrait etre plus accessible.
Il est vrai qu’un roman comme celui de Bessora *Petroleum*, qui vaut d’etre lu coute ici, à mon avis un peu trop cher pour un lycéen ou un étudiant qui voudrait se l’acheter: aux environs de 19 mille cfa.
 
Si le livre coutait moins cher, les Gabonais liraient-ils plus????
C’est à voir.
 
M-A-E.

http://www.formation-profession.org/files/508/articles/chronique_francais.pdf?PHPSESSID=40d1aac9563d129dde894fea5654e1a4

Pour savoir pourquoi un certain désinteret à la chose littéraire est croissant au Gabon, lisez ces éléments offerts par Armel Nguimbi.

 

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