La plume et les mots du Gabon

sociolinguistique, discours, littérature, arts

3 novembre, 2011

Irene Dembé une romancière, éducatrice, communicatrice: la femme poison

Classé dans : publications gabonaises,un homme, une femme — azokhwaunblogfr @ 8:21

irnedemb.jpg La femme poison”, tel est le titre du premier roman que cette enseignante de formation vient de commettre aux éditions Abdon Macaya à Libreville.

Irène Dembé. Le nom n’est pas inconnu des millions d’auditeurs de la chaîne panafricaine de radiodiffusion Africa n° 1. Celle qui est l’animatrice vedette des émissions “Tendresse”, un programme destiné aux âmes en quête d’amour et d’amitié diffusé tous les dimanches à 21h10 et “la Transafricaine”, un magazine consacré à l’actualité culturelle du continent et de sa diaspora à travers des reportages et interviews, diffusés le samedi à 9h10 temps universel, vient de faire un saut périlleux (?) dans l’univers des belles lettres. Un roman, le premier bébé littéraire, est intitulé “La femme poison”,en guise de rampe de lancement d’une aventure éditoriale qui va, nul doute, se poursuivre. Pour cette entrée en matière, les éditions Abdon Macaya basées dans la capitale politique gabonaise, Libreville, ont mis le pied d’Irène Dembé à l’étrier. “La femme poison” est la peinture romancée d’une satire sociale. Plusieurs ressorts thématiques fondent une parturition artistique qui vaut son pesant d’or. Irène Dembé assène un coup de massue sur la dépravation des mœurs, à la débauche, à l’alcoolisme… Des vices qui cancérisent de plus en plus, non seulement la société africaine postmodernité, mais aussi qui ont pignon sur rue dans les quatre coins de la planète terre.

C’est ainsi que la romancière fustige certains comportements de la gent féminine. Elle relève avec force arguments que beaucoup de “femmes ont tendance à oublier qu’elles ont un rôle important à jouer, s’agissant de l’épanouissement de la société. Certaines de nos sœurs tournent le dos à la dignité, oubliant qu’elles sont porteuses de vie et de surcroît éducatrices. Qu’adviendra-t-il si cette femme qui est censée transmettre des valeurs nobles ne connaît que la perfidie et la débauche ?” s’interroge-t-elle avant de décliner une réponse pas dénuée de toute pertinence. “Le monde sombrerait dans le chaos”. Le livre, conclut-elle, “est donc une invite à un Par xation sur l’argent. Cet argent qui est à l’origine de nombreuses tragédies : les décès et la folie.

Engrenage infernal

La trame de “La femme poison” tourne autour de Malamba, une jeune fille née dans les faubourgs de Landa, une ville côtière située au centre de l’Afrique. A Landa, les barrières qui séparent les classes sociales sont grandes. Il y a comme une sorte de fatalité .Quand on est issu des bidonvilles, il n’y a plus rien à attendre de la vie. Les jeunes garçons se noient dans l’alcool et consomment du chanvre indien à longueur de journée. Les filles, quant à elles, tombent enceinte avant même d’avoir 16 ans. Cependant, Malamba ne partage pas cette vision pessimiste de l’existence. Elle veut sortir de cet engrenage infernal. Elle fait le serment d’y parvenir par tous les moyens. Réalisant que la nature l’a dotée de formes particulièrement exquises, elle se sert de son corps. Les riches sexagénaires sont les proies de la belle qui multiplie les conquêtes amoureuses. La jeune femme devient une véritable experte dans l’art d’abuser de la faiblesse des hommes. Ces derniers sont envoûtés et capable de déposer monts et merveilles aux pieds de cette ensorceleuse. Malamba, femme insensible, ne se soucie guère de savoir si les actes qu’elle pose sont bons ou mauvais. Elle voue un culte à l’argent. Et n’hésite pas à écarter de son chemin toutes les personnes qui s’opposent à sa quête.

Jacques, l’un de ses amants, sombre dans la folie, ne supportant pas le dédain de celle qu’il considère comme une véritable déesse. Idouka, une autre victime de la belle, perd toutes ses ressources financières. Ndiaye, le multi millionnaire, assassine sa propre mère pour qu’il n’y ait plus d’obstacle entre la jeune femme et lui. Malamba sème la désolation autour d’elle. La compassion ? La probité morale ? Tout cela n’a pas de réel intérêt à ses yeux. La belle quitte le toit paternel sans le moindre remord. Et parvient à mener une vie de reine. A la mort de son époux Ndiaye, elle devient immensément riche. Mais les années passent et la belle ressent un mal être. En dépit des billets qui s’étendent à perte de vue dans son coffre fort, il y a un manque que Malamba essaie de combler. Alors qu’elle est âgée de 50 ans, elle tombe éperdument amoureuse d’un étudiant âgé d’une vingtaine d’années qui sera assassiné par un rival fou de vengeance.

“La femme poison”, est un roman qui interpelle les consciences et donc destiné à toutes les composantes de la société. Une posture qui trahit par ailleurs les nombreuses casquettes qu’arborent fièrement l’écrivaine. Enseignante, animatrice radio, responsable de plusieurs structures associatives, Irène Dembé affiche sa passion pour l’écriture. Pour un coup d’essai…Un coup de maître ? Les lecteurs le diront !

Par Alain NJIPOU(Le Messager)

Irène Dembé, La femme poison, éditions Abdon Macaya, Libreville, 2010, 1500 exemplaires.

2 novembre, 2011

Mouckagny Mouckagny: le cri du crime

Classé dans : publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 16:37

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 Moughi, cité orpheline et sans âme, sale et corrompue, visage honteux d’un pays d’Afrique victime de son gouvernement sanguinaire. Reporter pour un journal d’opposition, Dazo Mbingui dénonce un trafic d’organes destiné aux gris-gris des hautes sphères du pouvoir. Traqué par les autorités, jusqu’où ira-t-il pour faire éclater la vérité?

 Entre meurtres en série et crimes d’état, Maurice Mouckagni Mouckagni signe le combat perdu d’avance d’un David contre Goliath. Thriller nihiliste, roman d’aventure, ou encore critique sociopolitique, « Le Cri du crime » est tout à la fois. Une enquête désespérée pour la justice et la liberté qui trouve son point d’orgue lors d’un final glaçant…

Biographie: cet auteur est née le 30 décembre 1958 à  Mouila ( Moutassou) au sud du Gabon. Il est enseignant d’Histoire géographie.

 Son oeuvre est publiée aux éditions Publibook, à Paris, en 2010 et compte 152 pages

Prix : 18 €  -   ISBN : 9782748348446  -  Roman d’aventures

Edna Apinda en séance de dédicaces ce vendredi 4 novembre à 16h à Port-Gentil

Classé dans : Dédicaces — azokhwaunblogfr @ 14:59

ednamereyapindaw.jpg  cereflet.jpg  Edna Apinda auteur de :

Imya petite fille du Gabon, Ce soir, je fermerai la porte, Garde le sourire, Des contes pour la lune et ce reflet dans le miroir présentera et dédicacera ces oeuvres sis à la salle polyvalente de la mairie du 1er arrondissement à Port-Gentil. Cette présentation sera assurée par  Ernest Nziengui, spécialiste de la chanson à texte ( Brasssens, Université de Clermond Ferrand ) et de Davy Moussavou enseignant au Lycée Raponda walker de Port-gentil à partir de 16 h. Sis derrière l’Ecole Nationale de commerce de Port-Gentil.

Entrée gratuite.

Charline Effah à Nîmes ( Gaujac)ce vendredi 13 novembre 2011,

Classé dans : Dédicaces,information publique — azokhwaunblogfr @ 12:05

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 Ce livre d’une dense mise en scène porte les attentes, les illusions et les contrariétés de certains personnages. Il  conduit le lecteur dans un monde longtemps embellit par le pouvoir de l’imaginaire et la grandeur des attentes nourries par des fortes envies de réussite. Un texte à découvrir car l’auteur nous tient par main et nous fait goûter les saveurs souvent salées parfois douces de destins froissés et forts dont la connaissance absolue est un travail de longue haleine qui implique , suscite et induit notre propore introspection. ( Annie Charnet Mpenga, in Les échos des lettres gabonaises.  Janvier 2012. P. 3)

 

charlineeffah.jpg  La romancière Charline Effah sera au salon de Gaujac  pour la présentation et la dédicace de Percées et Chimères. De 9h-17h ce 23 novembre 2011. Soyez Nombreux.

Sylvie Ntsame:bibliographie, une femme, une oeuvre.

Classé dans : un homme, une femme — azokhwaunblogfr @ 8:55

  Sylvie Ntsame est née en 1964, elle est secretaire au cabinet du ministre d’Etat et de l’habitat entre 1996 et 1999. Puis, elle devient  secrétaire particulière du Directeur de cabinet du premier ministre entre 1999 et 2009, puis  directeur de cabinet du ministre délégué à l’enseignement supérieur en 2009, ensuite , elle occupera le poste de  la secrétaire particulière du ministre de l’agriculture en 2009 avant de devenir directeur des équipements au ministère du transport.

 Bibliographie: Correspondance administrative et diplomatique ( 1ère édition en 2001, 2ème en 2003, 3ème en 2008.

La fille du komo ( roman, 2004, Paris, L’Harmattan)

Malédiction (roman, 2005, Paris, L’Harmattan)

Mon amante, la femme de mon père (roman, 2007, Paris, L’Harmattan)

Femme libérée battue,  (roman, Libreville, les éditions Ntsame, 2010)

le soir autour du feu ( contes, Libreville, Les éditions Ntsame, 2010)

 

Autres activités.

Présidente de l’association des écrivains gabonais depuis 2006

Fondatrice des éditions Ntsame crées et inaugurées en janvier 2010.

Présidente de l’association sourire à l’enfance démunie crée en 2001

 

1 novembre, 2011

Marie Courier: La fleur d’Aka, une indéniable haleine scrpturale

Classé dans : ma bibliothèque,publications gabonaises — azokhwaunblogfr @ 15:10

La petite Nina, garçon manqué rattrapé par les métamorphoses de son corps adolescent, a les poches vides et une seule idée en tête :quitter Aka, ses baraques insalubres, ses litières humides, ses frères incapables et sa soeur aigrie, quitter la misère que sa mère traîne comme un boulet. La découverte de son pouvoir de séduction ouvrede nouveaux horizons à cette jeune plante qui a miraculeusement poussé dans le terreau corrompu d’un bidonville africain. Mais ceux qui sont prêts à payer cher pour s’approcher de sa beauté,si lumineuse qu’elle tient du sortilège, ne savent pas encore quel’ambition de Nina est à la mesure du dénouement de son enfance.Marie Courier signe son premier roman envoûtant et sans concession sur l’émancipation et la soif de pouvoir d’une femme libre.

Auteur

Courier Marie

Editeur

Grain de Sable

Nombre de pages 414 pages
Format 14 x 22 cm
Année de parution 2005
N° ISBN 2-84170-114-X
N° EAN 9782841701148

Jean Baptiste Abessolo Evina: le père du roman policier gabonais

Classé dans : un homme, une femme — azokhwaunblogfr @ 13:10

 Né en 1932, il aime le genre policier et offre à l’institution littéraire gabonaise les premiers polars :

 Cameroun/ Gabon, le DASS passe à l’attaque, publié à Paris, aux éditions L’Harmattan, collection polars noirs en 1987. En 1994, il récidive dans la même maison d’édition et dans l’identique collection avec le titre DASS  passe à l’attaque. Il sera suivi par Janis Otsiemi dans cette perspective scripturale où le crime, l’argent, la drogue, le sexe, la violence sont présents.

31 octobre, 2011

Mes auteurs au féminin

Classé dans : mes auteurs — azokhwaunblogfr @ 14:23

Fatou diome, Assamala amoi, Rawiri Ntyugwetondo, Georges Sand, Barbara,  Walker ,

Ken Bugul,

Honorine Ngou

Bucchi Emecheta

Simone de Beauvoir

Pulcherie Abeme Nkoghe

Edna  Merey-apinda

Nadia Etenot

 Françoise, Sagan

 Marie Ndiaye

Mariama Bâ

Liss Kihindou, Were were liking,

Melissa Mendome

Chantal Magalie Mbazoo

Fatoumata Kane

Aminata sow Fall

Charline Effah

Gisèle Ndong Biyogo

 Jane Austein

 Chimanda

Mintsa justine, Bessora,

Beyala, Sylvie Ntsame,

 

 

Résumé de Fureurs et cris de femmes d’Angèle Rawiri, publié en 1989 aux éditions l’Harmattan à Paris

Classé dans : résumé — azokhwaunblogfr @ 14:12

Emilienne et Joseph s’aiment à  l’étranger où ils poursuivent leurs études. une fois rentré au pays, ces deux jeunes gens décident se rencontrer les parents de l’un et de l’autre. Mais si c’est la mère de Joseph qui s’oppose à cette union parce qu’Emilienne est une étrangère, une femme d’une autre langue, d’un autre groupe socioculturel, il n’en demeure pas mois que la mère d’Emilienne  rejette le choix de sa fille d’épouser un homme du Nord. A ces oppositions il faut adjoindre le caractère volage de Joseph et la consolation d’Emilienne dans les bras de sa secrétaire Dominique. Des situations à l’origine des frustrations, des infidélités  et de la stérilité secondaire autour desquelles se déroule ce  roman des mœurs. 

Thèmes:  tribalisme, infidélité, homosexualité, tradition, mentalités, …

Annie Charnet Mpenga

Résumé de G’amerakano d’Angèle Rawiri, publié à Paris e en 1982 aux éditions ABC.

Classé dans : résumé — azokhwaunblogfr @ 14:12

 Toula vit dans un quartier populaire, elle désire fuir sa condition modeste. Mais son modeste emploi dans l’administration ne lui permet pas de s’offrir des belles parures et de vivre dans le clinquant. Comme Onanga une étudiante, elle finit par se faire entretenir par des hommes argentés. Son gout pour la bonne vie sémera la désolation et la mort . Réussira t-elle à être à se maintenir au dessus de sa condition d’origine?

  »Je veux connaître tous les plaisirs pour qu’ils me ramènent à moi »? Angèle  NtyugwetondoRawiri, G’amerakano.

Thème: pauvreté, éclaircir la peau, piston, argent, mort, …

Annie Charnet Mpenga

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